Confiner le monde une fois par an pour atteindre les objectifs climatiques ?
Alors que la crise du Covid-19 a permis d’obtenir une diminution historique de 8,6 % des émissions de CO2 à l’échelle mondiale rapporte une étude, un confinement organisé tous les ans pourrait être bénéfique pour la planète.
Avec la crise sanitaire du coronavirus, la moitié de l’humanité a été soumise à des mesures de confinement. Cette situation a, inévitablement, entraîné une baisse de l’activité humaine : industrielle, circulation routière et aérienne… Une diminution qui a permis une baisse importante des émissions de CO2 à l’échelle mondiale.
Des chiffres historiques
Une étude publiée dans la revue Nature Climate Change le 19 mai 2020 a évalué la diminution des émissions de CO2 à l’échelle mondiale, et a estimé son impact dans le temps.
Entre le 1er janvier et le 30 avril 2020, les émissions de C02 ont diminuées de 8,6 %, soit 1,048 milliards de tonnes de CO2 par rapport à l’année précédente, explique Corinne le Quéré, climatologue à l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni) et directrice de l’étude. Selon cette recherche, la baisse du trafic routier s'est élevé à 36 %, celui aérien à 60 %. Le secteur de l’électricité, quant à lui, a diminué de 7,4 % et celui de l’industrie de 19 %.
Il s’agit de la plus forte baisse jamais enregistrée. Les émissions de CO2 quotidiennes de chaque pays ont baissé de 26 % en moyenne pendant le pic du confinement environ le 7 avril. En France, la baisse maximale observée était de 34 %. La diminution la plus importante a été enregistrée aux Etats-Unis, pays le plus touché par le Covid-19.
Entre le 1er janvier et le 30 avril 2020, les émissions de C02 ont diminuées de 8,6 %, soit 1,048 milliards de tonnes de CO2 par rapport à l’année précédente, explique Corinne le Quéré, climatologue à l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni) et directrice de l’étude. Selon cette recherche, la baisse du trafic routier s'est élevé à 36 %, celui aérien à 60 %. Le secteur de l’électricité, quant à lui, a diminué de 7,4 % et celui de l’industrie de 19 %.
Cependant, confiner la moitié de la population quatre mois chaque année durant plus d’une décennie semble "inconcevable". C’est pourquoi la chercheuse comme de nombreux dirigeants, penche davantage pour une relance économique-écologique post coronavirus, qui prendrait en compte les objectifs pour le climat.