Dans l’Ain, un foyer de cas d'encéphalite à tiques détecté
L’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes et la préfecture de l'Ain ont alerté jeudi dernier sur l'apparition d'un foyer de cas d'encéphalite à tiques confirmés ou probables chez 26 habitants du département.
En pleine période de Covid-19, un autre virus commence à inquiéter les autorités sanitaires. En effet, des cas confirmés d’encéphalite à tiques ont été détectés dans le département de l’Ain, relaye BFMTV.
Un test pour différencier les personnes touchées des malades du Covid-19
Les premiers cas sont apparus mi-avril avec des patients présentant "des symptômes pseudo-grippaux qui se sont estompés" puis "des céphalées intenses et des vertiges plus ou moins importants", explique l'ARS. "Afin d'écarter l'hypothèse d'une infection au nouveau coronavirus, une majorité de patients a fait l'objet d'un test virologique, associé pour certains à un contrôle sérologique", qui se sont révélés négatifs, poursuit l'organisation.
Le diagnostic d'encéphalite à tiques a été confirmé pour 10 des 26 patients, et 24 d’entres eux ont été hospitalisés. Une personne présentant des comorbidités importantes et des symptômes similaires est décédée, mais la cause du décès est impossible a confirmé.
Au 27 mai, c’est-à-dire plus d’un mois après, 22 personnes stables ont regagné leur domicile. Deux autres restent hospitalisées mais leur pronostic vital n’est pas engagé.
Une transmission du virus par des produits laitiers
Contrairement à la maladie de Lyme, qui est provoquée par une bactérie, également transmise par la tique, l'encéphalite à tiques est due à un virus transmis à l'homme par piqûre d'une tique infestée, essentiellement du printemps à l'automne.
Le diagnostic d'encéphalite à tiques a été confirmé pour 10 des 26 patients, et 24 d’entres eux ont été hospitalisés. Une personne présentant des comorbidités importantes et des symptômes similaires est décédée, mais la cause du décès est impossible a confirmé.
Au 27 mai, c’est-à-dire plus d’un mois après, 22 personnes stables ont regagné leur domicile. Deux autres restent hospitalisées mais leur pronostic vital n’est pas engagé.