Protection des abeilles : une ONG dépose un recours contre la Commission européenne
L'ONG Pollinis a annoncé mercredi avoir déposé un recours contre la Commission européenne pour avoir accès à des documents concernant des tests de pesticides et les risques qu'ils représentent pour les abeilles.
Pollinis a demandé en janvier "l'accès à des archives qui permettraient de savoir quels pays européens s'opposent depuis sept ans à l'adoption des nouvelles procédures d'évaluation du risque des pesticides, des tests susceptibles d'écarter du marché les substances dangereuses pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages", accès qui lui a été refusé, selon le communiqué.
Ce recours contre la Comission européenne a été déposé lundi devant le Tribunal de l'Union européenne, selon un communiqué de l'association basée en France. "Lorsque les autorités européennes et les gouvernements refusent de rendre compte de leurs actions aux citoyens qu'ils sont censés représenter, alors le processus démocratique est en danger", fait valoir Nicolas Laarman, délégué général de Pollinis, cité dans le communiqué.
La Commission européenne refuse de coopérer
En mai 2019, l'ONG environnementale avait obtenu l'appui de la médiatrice européenne Emily O'Reilly, qui avait ouvert une enquête sur le sujet et qui recommandait à la Commission "de divulguer les documents". La Commission européenne avait refusé, ce que la médiatrice qualifiait de "cas de mauvaise administration". "Les citoyens européens ont le droit de connaître la position prise par leur propre gouvernement, tout comme celle prise en tant qu'Etat membre. La biodiversité est un sujet particulièrement important", avait argumenté Emily O'Reilly.
La Commission européenne refuse de coopérer
En mai 2019, l'ONG environnementale avait obtenu l'appui de la médiatrice européenne Emily O'Reilly, qui avait ouvert une enquête sur le sujet et qui recommandait à la Commission "de divulguer les documents". La Commission européenne avait refusé, ce que la médiatrice qualifiait de "cas de mauvaise administration". "Les citoyens européens ont le droit de connaître la position prise par leur propre gouvernement, tout comme celle prise en tant qu'Etat membre. La biodiversité est un sujet particulièrement important", avait argumenté Emily O'Reilly.