Coronavirus : ces masques transparents et écolo qui redonnent le sourire
Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, le port du masque s’est généralisé chez les Français dans les transports, les espaces publics fermés et en entreprise. S'ils sont essentiels, ils cachent une grande partie de notre visage. Deux sociétés innovent en proposant des produits transparents et éco-responsables pour se protéger sans se cacher, tout en préservant la planète.
Malgré un relâchement chez certains citoyens depuis le déconfinement, les experts ne cessent de marteler que les gestes barrières et le port du masque demeurent essentiels pour limiter la propagation du nouveau coronavirus et éviter une deuxième vague. En effet, cette mesure barrière, un temps critiquée, est désormais fortement conseillée par les autorités.
D'un côté, il y a les masques jetables chirurgicaux, fabriqués en polypropylène, un dérivé du pétrole non-biodégradable et difficilement recyclable et les dispositifs FFP2, réservés en priorité au personnel soignant. Et de l'autre, ceux en tissu, qui n’ont pas les mêmes performances que les produits FFP2, comme le précise l'AFNOR. Mais ces différents produits ont un point commun : ils cachent en grande partie le visage et les expressions des utilisateurs. Un élément qui peut avoir un impact sur les relations sociales, à l'heure où celles-ci sont déjà bouleversées par la distanciation. Pour pallier ce problème, deux sociétés ont décidé de créer des masques à la fois transparents et écologiques. Le combo gagnant en somme ! Une manière de dévoiler son visage sans prendre de risque pour sa santé.
CIVILITY, un masque high tech made in France
Pierre Blondon, papa ingénieur et entrepreneur français, "frustré de ne pas pouvoir voir le sourire de son enfant derrière son masque de protection" s'est demandé comment allier sécurité, confort tout en préservant l'essence des relations sociales. Il a donc créé CIVILITY, un masque de protection transparent certifié norme FFP2, contre le virus COVID-19, mais aussi la pollution et les allergies saisonnières. Cette innovation a été développée à Angoulême, avec l'aide de 14 designers du monde entier (France, Italie, Russie, Sénégal, Arabie Saoudite, Mexique…) et de 15 ingénieurs français.
Léger, confortable, design, personnalisable et économique, ce masque est aussi conçu avec des matériaux éco-responsables. C'est via la plateforme internationale Indiegogo que débute la phase de commercialisation grand public. Cette initiative est aussi solidaire puisque Civility s’engage à fournir un masque à une association pour chaque masque vendu.
CIVILITY, un masque high tech made in France
Pierre Blondon, papa ingénieur et entrepreneur français, "frustré de ne pas pouvoir voir le sourire de son enfant derrière son masque de protection" s'est demandé comment allier sécurité, confort tout en préservant l'essence des relations sociales. Il a donc créé CIVILITY, un masque de protection transparent certifié norme FFP2, contre le virus COVID-19, mais aussi la pollution et les allergies saisonnières. Cette innovation a été développée à Angoulême, avec l'aide de 14 designers du monde entier (France, Italie, Russie, Sénégal, Arabie Saoudite, Mexique…) et de 15 ingénieurs français.
HelloMask, l'invention suisse
La société HMCARE, une spin-off du Centre EssentialTech de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), travaille également de son côté sur le lancement d'un masque transparent et écolo, baptisé HelloMask. Sa commercialisation est prévue pour 2021.
Les quelques masques transparents vendus sur internet sont bien souvent constitués en polymère non poreux, matériau qui ne règle pas le problème de la respiration et génère de la buée. HMCARE a donc mis au point un polymère associant à la fois transparence, porosité et résistance. Les chercheurs évoquent la présence de minuscules interstices de 100 nanomètres.
La start-up a choisi d’innover en utilisant des matériaux respectueux de l’environnement : la membrane des masques est issue de la biomasse à hauteur de 99 %. L’objectif de la société est d’atteindre une totale éco-compatibilité. De plus, les masques sont tissés grâce à une technique appelée électrofilage : elle consiste à étirer les fibres polymères en les exposant à un champ électrique. Cette technique permet une fabrication à grande échelle et une limitation des coûts selon HMCARE. Le prix à l’unité devrait être 15 à 20 % plus important que celui d’un masque chirurgical classique.
Voilà deux achats aussi utiles qu’éco-responsables. A vos masques !
Par Justine Cerqueira et Elodie-Elsy Moreau
- Sciencepost
- Communiqué de presse CIVILITY