Pic de radioactivité détecté sur une partie Nord de l’Europe

centrale nucléaire
Pic de radioactivité détecté sur une partie Nord de l’Europe
© Pixabay
Par Justine Cerqueira publié le
Journaliste
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Un pic de radioactivité anormal a été découvert au début du mois en Europe du Nord. Mais d'après les experts, ce phénomène reste sans danger pour l’homme.

Alors qu'un nuage faiblement radioactif a traversé la France il y a quelques semaines, plusieurs stations de surveillance nucléaire de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO) situées en Finlande, en Norvège et en Suède, ont détecté différentes radionucléides témoins de la radioactivité, tels que du césium-134, du césium-137, du cobalt-60 et du ruthénium-103.

Un incident technique mis en cause

Selon le rapport, il s’agirait d’un incident impliquant un élément combustible d’un réacteur nucléaire. En outre, le "nuage de radioactivité" semblait se déplacer de l’est vers l’ouest, sans pouvoir être confirmé.

Un porte-parole de Rosenergoatom, l’exploitant d’État de toutes les centrales nucléaires russes, a déclaré à une agence de presse Russe que ses deux installations nucléaires dans le nord-ouest du pays – situées près des villes de Saint-Pétersbourg et de Mourmansk – fonctionnaient correctement. "Il n’y a eu aucune plainte concernant l’équipement, a déclaré le porte-parole. Les émissions cumulées de tous les isotopes spécifiés au cours de la période susmentionnée n’ont pas dépassé les chiffres de référence. Aucun incident lié au rejet de radionucléides à l’extérieur des structures de confinement n’a été signalé".

Des réacteurs nucléaires exploités en Finlande et en Suède dans la zone probable de l’incident semblent également fonctionner très normalement.

Un porte-parole de Rosenergoatom, l’exploitant d’État de toutes les centrales nucléaires russes, a déclaré à une agence de presse Russe que ses deux installations nucléaires dans le nord-ouest du pays – situées près des villes de Saint-Pétersbourg et de Mourmansk – fonctionnaient correctement. "Il n’y a eu aucune plainte concernant l’équipement, a déclaré le porte-parole. Les émissions cumulées de tous les isotopes spécifiés au cours de la période susmentionnée n’ont pas dépassé les chiffres de référence. Aucun incident lié au rejet de radionucléides à l’extérieur des structures de confinement n’a été signalé".

... ou une combustion de bois radioactif 

L’autre piste évoquée est la radioactivité émanant de la combustion de bois originaires de Gomel et Moguilev, en Biélorussie. Une matière, on le sait, particulièrement contaminée par les retombées de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Ce phénomène a déjà été observé dans les pays baltes.
Ces "nuages" provenaient alors de centrales électriques exploitées en Lettonie. Selon la Criirad, une ONG anti-nucléaire : "la détection à Helsinki d’éléments radioactifs à courte période, le césium 134 (période de 2 ans) et surtout le ruthénium 103 (période de 39 jours), permet d’exclure qu’il s’agisse uniquement du brûlage de biomasse contaminée par les retombées de Tchernobyl en 1986". Ce pic de radioactivité demeure donc un mystère... pour le moment. 

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