Le vélo, l'allié de vos vacances à ne pas négliger cet été !
Cet été, on remonte en selle ! Les Français suivraient-ils la voie des Hollandais et des Danois ? Si la pratique du vélo n’est pas encore inscrite dans nos mœurs comme c’est le cas chez certains de nos voisins européens, depuis le déconfinement, on constate un réel regain d’intérêt pour ce mode de déplacement doux.
Dans le contexte de crise sanitaire, le vélo peut être vu comme un "geste barrière" à part entière. C’est en tout cas le point de vue du réseau de collectivités Vélo et territoires, qui a axé sa campagne de communication autour de cette idée. Leurs arguments : le risque de contamination par les surfaces est réduit puisque chacun utilise son propre deux-roues ; il contribue à limiter la pollution en ville en laissant sa voiture à la maison, et il offre une activité physique qui, à terme, renforce le système immunitaire et maintient en bonne santé. Le vélo, c’est sain, ça fait du bien, et c’est (presque) gratuit. Que des avantages, donc.
Ateliers submergés de demandes
Les pouvoirs publics ont suivi en lançant l’opération « Coup de pouce », permettant à chacun de profiter d’une remise de 50€ sur l’entretien et la remise en état de son vélo, qui sommeille peut-être depuis plusieurs années au garage. Heureux hasard du calendrier pour les aspirants cyclistes, le déconfinement a coïncidé avec l’arrivée des beaux jours, les motivant un peu plus à se mettre en selle.
Dans les grandes villes, les structures participantes à l’opération ont rapidement été submergées d’appels. Signe sans équivoque que le public est partant pour changer de mode de transport dans la vie de tous les jours. C’est le cas à Toulouse, à La maison du vélo. Il faut désormais compter deux mois d’attente pour obtenir un rendez-vous à l’atelier de réparation. "Nous avons remarqué un gros changement, reconnaît Mélissa Kieny, qui travaille au sein de l’association. Les gens ont vraiment envie de remonter sur leur vélo. Visuellement, dans les rues de Toulouse, c’est flagrant : il y en a bien plus qu’avant."
Ne plus laisser la ville aux voitures
Encore plus de vélos réparés, mais aussi plus de cyclistes formés. "Nous avons beaucoup plus de demande de cours que d’habitude, constate Mélissa. Certaines personnes, adultes, n’avaient jamais fait de vélo. Mais pour les autres, il s’agit surtout de regagner de l’aisance, d’avoir moins peur de circuler et de savoir comment cohabiter avec les autres transports." Car en centre-ville, se frayer un passage parmi la circulation en heure de pointe peut facilement décourager.
Dans les grandes villes, les structures participantes à l’opération ont rapidement été submergées d’appels. Signe sans équivoque que le public est partant pour changer de mode de transport dans la vie de tous les jours. C’est le cas à Toulouse, à La maison du vélo. Il faut désormais compter deux mois d’attente pour obtenir un rendez-vous à l’atelier de réparation. "Nous avons remarqué un gros changement, reconnaît Mélissa Kieny, qui travaille au sein de l’association. Les gens ont vraiment envie de remonter sur leur vélo. Visuellement, dans les rues de Toulouse, c’est flagrant : il y en a bien plus qu’avant."
Choisir le bon vélo
Si vous êtes décidé à ne pas laisser la ville aux voitures, c’est le moment de redonner une nouvelle jeunesse à votre bicyclette, ou même d’en acheter une nouvelle. "Pour faire son choix, la première question à se poser concerne l’usage qu’on veut en faire, selon Mélissa. Le type de trajet qu’on sera amené à faire conditionne le type de vélo qu’on pourra choisir. Pliant si on doit prendre le train, électrique si on ne veut pas arriver en sueur au travail, par exemple. Est-ce que j’irai faire des courses ou chercher les enfants à l’école avec ? Ensuite, le choix est large ! " D’occasion, elle estime "qu’on peut trouver quelque chose de correct à partir de 100€. Il faut être vigilant à l’achat, bien vérifier le guidon, la fixation de la selle, l’état des pneus et des patins de freins." Elle alerte aussi sur l’importance de posséder les accessoires de sécurité obligatoires, notamment un éclairage avant et arrière et une sonnette. Et, évidemment, un bon antivol : la base pour ne pas avoir de mauvaise surprise au bout de quelques mois, voire semaines dans les grandes villes…
Enfin, si le vélo au quotidien ne vous tente pas, vous pouvez toujours savourer ses plaisirs à l’occasion d’une randonnée à deux roues sur plusieurs jours, via les nombreux points de location qui existent. À la carte, vous partez équipé d’un vélo neuf et préparé, et pouvez même vous permettre le luxe de faire porter vos bagages d’une étape à l’autre pour ne profiter que de la balade. Mais ne tardez pas : à Toulouse, La maison du vélo est déjà saturée. "On a investi cette année sur notre parc locatif, mais on n’en a quasiment plus de disponibles. Du jamais vu !"