Covid-19 : des séquelles à plusieurs niveaux "peu réversibles" selon l’Académie de médecine
Selon un communiqué de l’Académie de médecine "les séquelles, y compris psychiques, de la Covid-19 sont, des atteintes organiques post-phase aiguë, non ou peu réversibles".
Depuis le début de la pandémie du nouveau coronavirus, de nombreux témoignages rapportent des séquelles post-Covid aussi bien physiques que mentales. Des sympotômes pouvant apparaître parfois plusieurs mois après l’infection par le SARS-CoV-2.
Des symptômes à plusieurs niveaux
Des problèmes pulmonaires aigus peuvent survenir plusieurs mois après une contamination au Covid-19 qui paraissait au premier abord sans gravité. Cette phase est "due à la production accrue de cytokines, à l'hyperpression dans les voies respiratoires liée à la ventilation, ou à l'anoxie due à un déséquilibre entre besoins et apport d'oxygène".
Des insuffisances ventriculaires droite et gauche peuvent également apparaître tout comme des troubles du rythme, une insuffisance rénale aigüe réversible, ou encore une atteinte cérébrale "liée au virus ou qui résulte d'une anoxie chez les malades ventilés".
Des séquelles psychiques traumatisantes
"Les séquelles psychiques atteignent les patients sortant de réanimation, puis de convalescence", explique les chercheurs. Les malades ne sont pas les seuls à ressentir cette faiblesse mentale : "c'est le cas aussi pour : les personnels soignants soumis à des horaires de travail prolongés et à des responsabilités accrues entraînant fatigue, anxiété et manque de sommeil ; les enfants et jeunes adultes handicapés qui ont quitté leur institution d'accueil ; les enfants privés d'école ; et les étudiants dont les études ont été interrompues".
Les symptômes restent assez similaires entre les cas : "malaise général, douleurs musculaires, arthralgies, fatigue au moindre effort, perte de la mémoire et, parfois, accès de tachycardie. L'examen clinique est négatif à part souvent une perte de poids". Ces comportements sont souvent mal évalués par les médecins car trop souvent confondus avec d’autres pathologies. Ainsi les traitements restent minces avec une simple prescription de paracétamol, soutient psychologique et une renutrition.
Des séquelles psychiques traumatisantes
"Les séquelles psychiques atteignent les patients sortant de réanimation, puis de convalescence", explique les chercheurs. Les malades ne sont pas les seuls à ressentir cette faiblesse mentale : "c'est le cas aussi pour : les personnels soignants soumis à des horaires de travail prolongés et à des responsabilités accrues entraînant fatigue, anxiété et manque de sommeil ; les enfants et jeunes adultes handicapés qui ont quitté leur institution d'accueil ; les enfants privés d'école ; et les étudiants dont les études ont été interrompues".
Concernant les professionnels, elle demande une surveillance de ces séquelles grâce à une étude de cohorte" et plus de moyens humains et financiers dans les services hospitaliers pour diminuer le risque de "burn out" des soignants, ainsi qu’une aide des parents d'enfants handicapés pour ce même motif.