Potentielle présence d'OGM dans le futur vaccin contre le Covid-19 ?
L’Union européenne a adopté un règlement permettant d’accélérer le développement d’un vaccin efficace contre le Covid-19. Celui-ci permet de faire l’impasse sur l’évaluation des risques environnementaux liés aux organismes génétiquement modifiés (OGM).
Depuis le 17 juillet, les Etats membres peuvent utiliser des produits médicaux contenant des OGM pour traiter ou prévenir le nouveau coronavirus. En effet, une dérogation a été adoptée pour l’évaluation des risques pour l’environnement liés à l’utilisation et à la dissémination volontaire d’OGM, au cours de la conduite d’essais cliniques sur des médicaments expérimentaux à usage humain.
Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, président actuel du Conseil, insiste sur l’urgence de la crise sanitaire : "le règlement va faire en sorte que les essais cliniques dans l’UE peuvent débuter sans délai et qu’aucun temps précieux n’est perdu". Déjà 15 millions de personnes ont été atteintes du Covid-19 depuis le début de la pandémie.
Une mesure à durée déterminée
La mesure s’appliquera dans l’Union européenne jusqu’à la fin de la pandémie décrétée par l’OMS ou tant que le Commission européenne ne lèvera pas l’état de crise sanitaire.
La compagnie de biotechnologies américaine Moderna devient la première mondiale dans la course au vaccin contre le Covid-19, en annonçant qu’elle entrerait le 27 juillet dans la dernière phase de ses essais cliniques.
Une mesure à durée déterminée
La mesure s’appliquera dans l’Union européenne jusqu’à la fin de la pandémie décrétée par l’OMS ou tant que le Commission européenne ne lèvera pas l’état de crise sanitaire.
L’un des vaccins est développé par l'université d'Oxford en partenariat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca et a été testé sur 1 000 patients. L’autre appartient à des chercheurs de Wuhan (Chine) financés par CanSino Biologics et a été testé sur 500 personnes. Le fruit de ces recherches britanniques et chinoises a été publié dans la revue médicale britannique The Lancet.
Cependant, ces essais cliniques sont encore en phase de test et doivent atteindre la phase 3, c’est-à-dire être testés sur un plus grand nombre de patients, pour envisager leur commercialisation.
Ces vaccins sont basés sur un adénovirus modifié, qui ne se réplique pas. Ainsi, ils représentent moins de risques pour les patients fragiles. Quelques effets indésirables ont été ressentis comme de la fièvre, une fatigue ou une douleur pendant l’injection mais ces symptômes restent sans danger.