Solidaire, écolo…. Pourquoi il faut privilégier le "click and collect"
Un nouveau confinement à peine deux mois avant Noël, il faut reconnaître que ça "tombe mal". Si les e-boutiques sauveront probablement nos emplettes de fin d'année, soutenir les commerces de proximité reste toutefois un souci pour bon nombre d'entre nous. Pourquoi ne pas faire une pierre deux coups en optant pour le "click and collect" ?
Le gouvernement a tranché : livres, jouets, vêtements, maquillage et autres objets considérés comme des produits "non essentiels" sont interdits à la vente en magasins et en grandes surfaces jusqu'à la levée du confinement. Pas franchement pratique à sept semaines de Noël.
Celles et ceux qui souhaitent d'ores et déjà acheter leurs cadeaux doivent donc s'en remettre au formidable univers d'Internet et à ses nombreuses e-boutiques, dont certaines proposent à elles seules la totalité des produits cités plus haut. On remplit nos paniers virtuels à coups de clics frénétiques sans prêter grande attention à la boutique (pourvu qu'on y trouve la meilleure promo), puis on attend tranquillement de se faire livrer à la maison.
Aux oubliettes notre volonté de soutenir les petits commerçants locaux ? Il existe pourtant une solution pour leur venir en aide : le "click and collect". Ou, en bon français, le retrait de commande. Le principe est simple : on navigue directement sur la vitrine web du magasin que l'on souhaite soutenir. Une fois la commande validée, il suffit de se rendre physiquement dans le magasin pour la récupérer.
De nombreuses boutiques se mettent au click and collect
Un mode de vente que les commerçants ont adopté à vitesse grand V, y compris ceux qui ne s'étaient jamais prêtés à l'exercice auparavant. C'est notamment le cas de beaucoup de librairies indépendantes. Même si les professionnels du secteur martèlent que ce système ne sera pas suffisant pour combler les pertes liées à ce deuxième confinement, le click and collect vous permettra toutefois de donner un petit coup de pouce aux commerces de votre quartier.
Un mode d'achat solidaire donc, mais également écolo. Selon l'Ademe, un achat en ligne émet en moyenne 12 grammes de CO2, soit l'équivalent d'un kilomètre en voiture. À cela, s'ajoute l'impact carbone lié à l'acheminement de votre colis. Mais cette dernière question ne se pose pas dans le cas du click and collect, puisque c'est vous-même qui viendrez directement récupérer votre paquet !
Et, cerise sur le gâteau, cela vous fournira un bon prétexte pour sortir de votre espace confiné et mettre le nez dehors (rassurez-vous, l'attestation de déplacement dérogatoire autorise bien ce type de déplacement).
Alors, "on clique et on rapplique", comme l'a si bien dit l'auteur de BD Riad Sattouf cette semaine dans l'émission "Quotidien" ?