L’eau du robinet de votre commune est-elle de qualité ?
Sur son site internet, l’UFC-Que Choisir propose une carte interactive permettant de découvrir la qualité de l’eau du robinet dans les différentes communes françaises. Au total, l’association de défense de consommateurs a passé au crible 50 contaminants et paramètres physico-chimiques définis par la réglementation. Alors, chez vous, le constat est-il plutôt bon ou dur à avaler ?
Pour beaucoup, cela coule de source : l’eau potable du robinet est forcément de qualité. Pourtant, d’une région à une autre, et même d’une ville à l’autre, l’eau distribuée est plus ou moins contaminée. Afin de vous éclairer sur le sujet, l’UFC-Que Choisir a créé une carte interactive permettant à chacun de s’informer sur la qualité de l’eau de sa commune. Pour la mettre au point, l’association de défense de consommateurs a pris en compte le niveau de conformité de 50 contaminants et paramètres physico-chimiques définis par la réglementation.
Trop peu de pesticides recherchés ?
L’association interpelle également le gouvernement sur l’analyse trop aléatoire de l’eau potable. Comme elle l’explique, seulement 206 pesticides sont recherchés en moyenne alors qu’il en existe plus de 750 dans la nature ! Par ailleurs, elle précise que les disparités d’une commune à l’autre peuvent être très élevées. La raison ? La liste des molécules à analyser est définie par les ARS, selon les spécificités locales, notamment agricoles. Or, d'après l’UFC-Que Choisir, l’évaluation est « clairement insuffisante pour garantir aux consommateurs l’absence de pesticides au-delà des teneurs autorisées » dans une vingtaine de départements.
Avec 12 molécules en moyenne, l’Aisne est le département où le nombre de substances recherchées est le plus bas. On en compte plus de 600 dans le Var, soit 50 fois plus !
Trop peu de pesticides recherchés ?
L’association interpelle également le gouvernement sur l’analyse trop aléatoire de l’eau potable. Comme elle l’explique, seulement 206 pesticides sont recherchés en moyenne alors qu’il en existe plus de 750 dans la nature ! Par ailleurs, elle précise que les disparités d’une commune à l’autre peuvent être très élevées. La raison ? La liste des molécules à analyser est définie par les ARS, selon les spécificités locales, notamment agricoles. Or, d'après l’UFC-Que Choisir, l’évaluation est « clairement insuffisante pour garantir aux consommateurs l’absence de pesticides au-delà des teneurs autorisées » dans une vingtaine de départements.
Même si des efforts restent à faire pour fournir une transparence sur l’eau du robinet, lorsqu’elle est de qualité, elle est toujours préférable à l’eau en bouteille, généralement contaminée par des microplastiques.
L’eau des bouteilles en verre n’échappe pas forcément à cette contamination. L'eau de certaines bouteilles en verre contient aussi des microplastiques précisait une étude parue en 2018. Une recherche antérieure, menée par Orb Media, avait démontré que des particules de plastique étaient présentes, en moins grande quantité, dans l'eau du robinet. Sans oublier le côté économique et écologique !