Cosmétiques éthiques : 3 marques innovantes à adopter

En matière de cosmétiques, la France est championne ! En 2019, les ventes de cosmétiques ont franchi la barre des 15 milliards d’euros.¹ Et si avec la crise sanitaire, la vente de produits de beauté a chuté de 17 %, celles des produits d’hygiène a, quant à elle, enregistré une hausse de 30 %. Les consommateurs sont donc toujours à la recherche de produits pour prendre soin de leur peau. Mais il n’est pas toujours facile de savoir quels sont les cosmétiques de qualité les plus éthiques. Voici nos 3 marques coups de cœur pour être belle tout en respectant notre santé et la planète.

Graines de Pastel : une marque 100 % toulousaine

Il y a quinze ans, Carole Garcia quittait l’industrie pharmaceutique pour lancer Graines de Pastel, une gamme de produits cosmétiques issus du pastel : une plante poussant en grande partie dans le midi toulousain, privilégié pour son ensoleillement. L’objectif ? Valoriser la filière agricole locale, tout en protégeant notre épiderme. Utilisé comme teinture naturelle à travers l’Europe jusqu’au XVIIe siècle, le pastel renaît de ses cendres quatre siècles plus tard : on découvre alors que sa graine contient de nombreuses vertus cosmétiques !

Cette fameuse graine est protégée par la silique, une enveloppe fortement protectrice. A tel point qu’il en devient très difficile d’extraire la graine. Dans cette optique, la marque travaille avec Maurice Villa, un agriculteur et ingénieur de formation ayant réussi à trouver une méthode efficace pour l’extraction. Un procédé que les plus grands laboratoires spécialisés n’arrivent pas à maîtriser. La graine est ensuite pressée pour en extraire l’huile.

« Nous sommes les seuls à utiliser l’huile de pastel dans le monde » précise Carole. « Plusieurs années de recherche nous ont permis de révéler les secrets de beauté de cette plante cultivée sur un territoire préservé du Sud-Ouest. Elle dévoile une concentration remarquable en oméga-3, 6 et 9 et apporte à la peau l’essentiel dont elle a besoin pour se sentir bien. Nous nous affirmons anti-âge et anti-oxydant, à l’appui de tests et de brevets. »¹

Cette fameuse graine est protégée par la silique, une enveloppe fortement protectrice. A tel point qu’il en devient très difficile d’extraire la graine. Dans cette optique, la marque travaille avec Maurice Villa, un agriculteur et ingénieur de formation ayant réussi à trouver une méthode efficace pour l’extraction. Un procédé que les plus grands laboratoires spécialisés n’arrivent pas à maîtriser. La graine est ensuite pressée pour en extraire l’huile.

Pulpe de vie : plein feux sur l’antigaspi !

Pulpe de vie se base sur un concept novateur : récupérer les fruits et légumes déclassés (trop mûrs ou arborant un physique peu présentable) pour en faire des cosmétiques. Julie Ducret à lancé cette marque entièrement française et anti-gaspillage il y a dix ans, en partant d’un constat : l’immense gâchis réalisé chaque année avec nos fruits et légumes. Plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires sont générés annuellement en France, doit la moitié appartiennent à la catégorie des fruits et légumes².

Outre son caractère zéro déchet, Pulpe de vie, basée dans la Cité Phocéenne, se veut la plus locale possible. « On a une vingtaine de producteurs en région PACA. Il y a un vrai sens à s’approvisionner en local. Par ailleurs, toutes les sociétés avec lesquelles nous travaillons sont des TPE et PME françaises. »³ explique Julie.

Tomates, melons, pêches, mûres et autres fruits provençaux sont récoltés chez les petits producteurs. Ils sont ensuite transformés en eau distillée ou en huile afin d’en faire des produits cosmétiques (gommages, crèmes hydratantes, huiles moussantes, sérum...). Ces derniers sont issus à 99,2% de produits naturels et certifiés Ecocert.

Phytomer : quand l’iode s’invite sur notre peau

Basée à St Malo, Phytomer cultive ses algues au cœur de la baie du Mont Saint-Michel et s’associe avec des start-ups bretonnes spécialisées en actifs marins. Les produits cosmétiques Phytomer sont ainsi réalisés à partir de la récolte d’algues et d’eau de mer lyophilisés depuis 1972. Vous l’aurez compris, la mer est à l’honneur. La marque se place d’ailleurs comme une pionnière en matière de biotechnologie marine ! Fort de quarante-cinq ans d’expertise, son laboratoire consacré à la Recherche et au Développement dans ce domaine en est la preuve.

Les produits Phytomer s’engagent à respecter la nature tout autant que notre peau. Ici, place au circuit court. 80 % des ingrédients sont issus de Bretagne et cultivés auprès de producteurs locaux. Les algues sont récoltées en pleine mer au sein de zones protégées pour ne pas nuire aux ressources marines. L’ensemble des produits (à 95 % vegan-friendly) sont réalisés ont sein des laboratoires Phytomer dans la baie du Mont Saint-Michel, à quelques kilomètres seulement de leurs zones de récolte. Côté locavore, on penche donc du côté positif de la balance.

Quant au bio, elle s’y consacre de plus en plus depuis ces vingt dernières années. Une bonne partie des produits Phytomer comportent un haut pourcentage d’ingrédients naturels et bio selon Mathilde Gédouin-Lagarde, directrice marketing et petite-fille du fondateur⁴. Pour avancer plus amplement vers une démarche environnementale, elle a créé Cyfolia, une nouvelle gamme bio certifiée Ecocert. Son nom est issu d’une algue originaire de Bretagne, cultivée et récoltée à la main.

Bon à savoir : les algues ont le pouvoir de retenir l’eau au cœur de la peau : un superbe effet préventif contre la déshydratation. C’est notamment le cas de l’algue tisseuse, cultivée sur cordes à quelques kilomètres de Saint-Malo, que l’on retrouve dans les cosmétiques Phytomer.

Pour choisir vos cosmétiques en pleine conscience, découvrez notre grand guides des labels bio en France.