On a testé : passer une nuit dans une cabane flottante
Au Sud de la Vienne, le village flottant de Pressac propose divers hébergements insolites dans une zone classée Natura 2000. Nous avons testé les cabanes flottantes. Prêts à embarquer ?
Vendredi, semaine de travail terminée : direction le Sud de la Vienne, à 1h10 de Poitiers, où se situe le Village flottant de Pressac. Celui-ci regroupe une vingtaine de cabanes amarrées au milieu de l’étang du Ponteil ou sur pilotis dans un site classé Natura 2000, mais aussi des lodges et des tentes safari.
Nous arrivons un peu avant 18h. A la Capitainerie (c’est le nom de l’accueil), on récupère un gros sac à dos avec les draps pour les lits, la lampe frontale pour se repérer dans la nuit, une petite trousse de secours et bien sûr les clés du logement. On nous explique les diverses consignes de sécurité et les services présents sur le village.
La barque comme moyen de transport
A quelques pas de là se trouve le petit port de l’étang avec ses barques et les gilets de sauvetage pour petits et grands. Certaines cabanes ne sont accessibles qu’en barque et n’acceptent les enfants qu’à partir de 4 ans. Si l’on vient avec des bambins plus jeunes, il faut opter pour des cabanes flottantes disposant également d’un accès pédestre via une passerelle. Chaque cabane dispose de sa propre barque marquée à son nom. Celle-ci est à notre disposition pendant la durée de notre séjour pour nous promener à notre gré sur l’étang, y pêcher, se rendre au restaurant... On nous a prévenus : mieux vaut voyager léger pour faire tenir les bagages sur l’embarcation. Mais on se rassure, inutile d’être un pro de l’aviron pour effectuer la traversée !
Autour de nous, les cabanes en bois sont réparties sur l’étang et suffisamment distancées les unes des autres pour préserver l’intimité de chacun. « Le gourami » est en vue. C’est le nom de notre cabane pour cette nuit, c’est également celui d’un petit poisson d’eau douce chinois. Après une manœuvre, on attache la corde de notre barque à côté de la barrière de la cabane.
Une cabane chaleureuse
On arrive par la terrasse où se trouvent un salon de jardin et des transats. « Le gourami » est une cabane familiale (il y en a aussi des plus petites pour 2/3 personnes) qui fait 40 m² et peut accueillir 4 personnes (2 adultes et 2/3 enfants). Dès que l’on ouvre la porte, on arrive sur la pièce principale : la chambre. Elle est dotée d’un grand lit de 160 x 200 cm (surplombé d’une moustiquaire), d’un lit superposé et d’un lit gigogne. Dans un coin, il y a aussi une table et des chaises pliées, sûrement utiles si l’on doit manger à l’intérieur en cas de pluie, par exemple. Mais le temps est clément aujourd’hui. La chambre comporte également un éclairage d’appoint solaire, une prise USB pour recharger son téléphone portable et un radiateur si besoin.
Ici le bois domine : il apporte un côté chaleureux au logement et reste dans l’esprit naturel du lieu. Une petite pièce jouxte la chambre : on y trouve des toilettes sèches, un mini lavabo et une fontaine à eau pour faire un brin de toilette. Si l’on veut prendre une douche ou avoir des toilettes traditionnelles, il faut se rendre à la Capitainerie. Ce n’est pas très pratique même pour se laver les mains ou les dents mais c’est aussi ça l’expérience : dormir dans une cabane sur l’eau avec juste ce qu’il faut de confort pour rester dans le dépaysement. La cabane est amarrée et flotte. Par moments, on sent qu’elle bouge un peu mais pas de quoi avoir le mal de mer ! Il ne reste qu’à préparer les lits pour ce soir. Une tâche banale mais qui fait vite perdre du temps sur un séjour aussi court et gâche un peu le côté détente. Des lits déjà prêts, cela aurait été appréciable.
Un repas original
Pour le dîner, comme il n’y a pas de cuisine dans la cabane, nous avions le choix entre trois possibilités : nous faire livrer un panier repas chaud ou froid, aller au restaurant traditionnel au bord de l’eau « La Marina », ou dîner dans une cabane-grill flottante. Nous avons opté pour cette dernière solution. Après avoir de nouveau traversé l’étang, nous avons laissé notre barque au port et avons pu rejoindre l’une des quatre cabanes-grill privatisables. Attention, vu leur faible nombre, il faut réserver à l’avance pour être sûr d’en avoir une ! Les cabanes-grill flottantes sont situées à côté du restaurant et accessibles via une passerelle. Elles peuvent accueillir jusqu’à 8 convives. On passe la petite terrasse et on pénètre dans la salle où trône un énorme grill au milieu de la table. On s’assoit tout autour. Le principe ? Chacun fait griller la viande (bœuf, canard, agneau), les légumes (poivrons, courgettes, aubergines) et pommes de terre contenus sur les plateaux. Le chef est généreux sur les quantités et la viande est tendre à souhait. Pour finir, on enchaîne avec du fromage, à faire griller si on le souhaite, et des salades de fruits. C’est simple et délicieux à la fois ! Le grill dégage de la chaleur, mais on peut ouvrir les fenêtres tout autour de la cabane pour aérer la pièce tout en profitant du cadre verdoyant.
Une cabane chaleureuse
On arrive par la terrasse où se trouvent un salon de jardin et des transats. « Le gourami » est une cabane familiale (il y en a aussi des plus petites pour 2/3 personnes) qui fait 40 m² et peut accueillir 4 personnes (2 adultes et 2/3 enfants). Dès que l’on ouvre la porte, on arrive sur la pièce principale : la chambre. Elle est dotée d’un grand lit de 160 x 200 cm (surplombé d’une moustiquaire), d’un lit superposé et d’un lit gigogne. Dans un coin, il y a aussi une table et des chaises pliées, sûrement utiles si l’on doit manger à l’intérieur en cas de pluie, par exemple. Mais le temps est clément aujourd’hui. La chambre comporte également un éclairage d’appoint solaire, une prise USB pour recharger son téléphone portable et un radiateur si besoin.
Ici le bois domine : il apporte un côté chaleureux au logement et reste dans l’esprit naturel du lieu. Une petite pièce jouxte la chambre : on y trouve des toilettes sèches, un mini lavabo et une fontaine à eau pour faire un brin de toilette. Si l’on veut prendre une douche ou avoir des toilettes traditionnelles, il faut se rendre à la Capitainerie. Ce n’est pas très pratique même pour se laver les mains ou les dents mais c’est aussi ça l’expérience : dormir dans une cabane sur l’eau avec juste ce qu’il faut de confort pour rester dans le dépaysement. La cabane est amarrée et flotte. Par moments, on sent qu’elle bouge un peu mais pas de quoi avoir le mal de mer ! Il ne reste qu’à préparer les lits pour ce soir. Une tâche banale mais qui fait vite perdre du temps sur un séjour aussi court et gâche un peu le côté détente. Des lits déjà prêts, cela aurait été appréciable.
Un petit-déjeuner sur la terrasse
Le lendemain matin, une chance : le soleil est de retour. Ramer sous la pluie doit être beaucoup moins plaisant... Il nous faut simplement vider l’eau de la barque avec l’écope fournie. Le petit-déjeuner, lui, a été livré discrètement sur notre terrasse par les équipes entre 8h et 9h dans un grand panier. Au menu : viennoiseries, pains, gelée de pommes de la région (malheureusement le pot était mal conditionné et nous n’avons pas pu le déguster, mais difficile pour les équipes de tout vérifier), miel artisanal, jus de pomme et thermos de boissons. Nous le prendrons tranquillement sur notre terrasse en regardant les canards et cygnes nager sur l’étang. Après un petit tour en barque pour le plaisir de pagayer et d’admirer cet environnement, retour à la cabane pour défaire les lits et rassembler nos affaires. Il faut libérer les lieux pour 11h.
Après avoir rendu le gros sac à la Capitainerie, nous avons encore la possibilité de profiter des diverses animations proposées sur place : aire de jeux pour les petits, piscine (en accès libre mais particulièrement fraîche car non chauffée), bain nordique dans une eau à 39° (payant et sur réservation), pêche (location du matériel), vélo (en location), panier de basket, parcours pédagogique sur la faune et la flore autour de l’étang grâce aux panneaux illustrés...
Bilan :
La location d’une cabane comme « Le gourami » coûte entre 109 et 195€/ nuit selon la saison pour 4 personnes, petits-déjeuners compris. Un tarif un peu élevé au vu du confort de ce type d’hébergement et auquel il faut rajouter une enveloppe si l’on veut pêcher ou profiter du bain nordique par exemple. Par ailleurs, par temps de pluie ou orageux, devoir rejoindre le port en barque doit vite devenir désagréable.
Si le séjour fut bref, nous avons été très satisfaits de cette expérience hors du commun. Nous avons eu l’impression de partir dans un endroit complètement déconnecté du monde, au cœur de la nature, au contact de l’eau, des arbres et des animaux. Une belle parenthèse à s’offrir pour se ressourcer.
Pratique : Le village flottant de Pressac est ouvert de mi-février à mi-novembre.
Réservations sur : www.village-flottant-pressac.com ou par téléphone au 05 86 16 02 25 ou 06 44 20 02 53.