COP26 : des accords contre la déforestation et la baisse de méthane enfin signés

Usines, pollution, fumé
Des usines qui polluent l'atmosphère
© Pexels
Par Adèle Ndjaki publié le
Journaliste

À Glasgow, ce mardi 2 novembre 2021, ont été signés plusieurs engagements primordiaux concernant la lutte contre la déforestation et les émissions de méthane. On fait le point.

Le compte à rebours est enclenché ! La COP26 qui se tient actuellement à Glasgow marque-t-elle le début du changement et d’une véritable prise de conscience ?

Plusieurs pays s’engagent à réduire d’au moins 30 % leurs émissions mondiales de méthane d’ici 2030. Ce gaz à effet de serre responsable d'environ 30 % du réchauffement de la planète depuis l'ère préindustrielle, a pour la première fois été le sujet d’une réunion au sein d’une COP. Préoccupés par ces effets dévastateurs (pollution atmosphérique, réchauffement climatique, morts prématurées...), 105 chefs d’États dont 15 grands émetteurs comme le Canada, le Brésil et le Nigéria ont signé l’engagement mondial sur le méthane. Mené par l’Union européenne et les Etats-Unis, cet accord représentant 60 % du PIB mondial s’accompagne également d’un arrangement concernant l'accélération des technologies vertes. En effet, 35 États signataires ont fait le choix de rendre "le plus abordable, le plus accessible et le plus attrayant pour tous" diverses innovations écologiques. D'ici 2030 "cinq secteurs clés" que sont l'agriculture, l'acier, l'électricité, l'hydrogène et le transport routier devront répondre à ces dernières volontés. 

La lutte contre la déforestation : un objectif également à atteindre

"Les forêts sont l'un de nos meilleurs moyens de défense contre un changement climatique catastrophique, et sont essentielles pour ne pas dépasser 1,5°C", affirme le président de la COP26, Alok Sharm. Cette conférence internationale marque également un tournant contre la déforestation. En effet, ce 2 novembre 2021, 114 pays membres ont signé un accord pour stopper les pertes et la dégradation de terres et de forêts d'ici 2030. Les États signataires tels que la Russie, le Brésil ou encore le Congo représentent 85 % des forêts du monde. Soutenu par des fonds publics et privés, cet engagement est aussi par un accord liant plus de 30 institutions financières (Aviva, Axa, Schroders…). Le but : ne plus investir dans des activités liées à la déforestation. 

Faut-il encore ne pas dissocier ses paroles de ses actes… En effet, les chefs d’États et participants au sommet ne semblent pas tous avoir pris de bonnes résolutions d’un point de vue personnel. Depuis le début de la conférence, 182 jets privés ont atterri dans les six aéroports utilisés par les délégués de la COP26, a calculé le site FlightRadar24. Cela représente autant d’émissions de CO2 que 1.600 Écossais en un an.

La lutte contre la déforestation : un objectif également à atteindre

"Les forêts sont l'un de nos meilleurs moyens de défense contre un changement climatique catastrophique, et sont essentielles pour ne pas dépasser 1,5°C", affirme le président de la COP26, Alok Sharm. Cette conférence internationale marque également un tournant contre la déforestation. En effet, ce 2 novembre 2021, 114 pays membres ont signé un accord pour stopper les pertes et la dégradation de terres et de forêts d'ici 2030. Les États signataires tels que la Russie, le Brésil ou encore le Congo représentent 85 % des forêts du monde. Soutenu par des fonds publics et privés, cet engagement est aussi par un accord liant plus de 30 institutions financières (Aviva, Axa, Schroders…). Le but : ne plus investir dans des activités liées à la déforestation.