Microplastiques : 78 % des bouteilles d’eau analysées sont contaminées
L’association Agir pour l’Environnement a révélé le 20 juillet son enquête exclusive qui décèle la présence de microplastiques dans 7 bouteilles d’eau sur 9 analysées. On vous explique.
Alors que deux études publiées en mars dernier dans la revue Environnement International signalaient que des microplastiques avaient été retrouvés dans du sang et des poumons humains, une étude exclusive d’Agir pour l’Environnement est sortie le 20 juillet montrant que 78 % des eaux en bouteilles étaient contaminées par des microplastiques. Ils sont présents dans les bouteilles les plus vendues en France, telles que Badoit, Carrefour, Cristalline, Évian, Perrier, Vittel ou encore Volvic. 9 échantillons d’eau ont été analysés par les chercheurs, et sept d’entre elles ont révélé la présence de microplastiques.
Un risque plus grand pour les enfants
L’association Agir pour l’Environnement a demandé à Labocea, un laboratoire public territorial, d’analyse, de conseil et d’expertise en Bretagne d’entreprendre des recherches sur la présence de microplastiques dans des eaux embouteillées. Pour rappel, les microplastiques sont des débris de plastique qui sont inférieurs à 5 mm. Il y en a deux types, les primaires, fabriqués pour des usages domestiques et industriels qui arrivent dans l’environnement. Et les secondaires issus de la dégradation des déchets plastiques. Labocea a acheté 9 bouteilles d’eau de volumes et de marques différentes. Vous pourrez découvrir les bouteilles qui ont été analysées ici. C’est l’eau destinée aux enfants qui est la plus contaminée avec Vittel Kids de 33 cl qui contient 40 particules ce qui fait 121 particules par litre. Selon ces résultats, un enfant pourrait donc absorber près de 16 000 microparticules de plastique chaque année. Les chercheurs ont trouvé du polyéthylène téréphtalate, du polypropylène, du polyéthylène et du polyuréthane. Ils ne peuvent pas savoir avec certitude d’où proviennent les microplastiques détectés, mais l’origine industrielle serait la principale source.
« Nous ingérons 5 grammes de plastique par semaine »
Agir pour l’Environnement, nous rappelle que le plastique est omniprésent dans notre quotidien : « en moyenne nous ingérons 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit, via l’eau que nous buvons et des aliments comme les produits de la mer, le sel, la bière… ». Pour l’association, « il est inacceptable de laisser les industriels de l’eau embouteillée vendre une eau polluée aux microplastiques, mais présente comme soi-disant « pur » et en plus 300 fois plus chère que l’eau du robinet ! L’État doit protéger notre santé et l’environnement, en priorité celles des enfants. Il faut sortir du plastique jetable au plus vite, en commençant par interdire les bouteilles en plastique. ». Non seulement les microplastiques sont dangereux pour la santé humaine, ils sont cancérigènes, mais cela peut être aussi des perturbateurs endocriniens qui agissent à faible dose et qui peuvent provoquer le diabète, l’obésité ou l’infertilité. Mais ils sont aussi néfastes pour l’environnement, ils tueraient 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins par an. Face à l’urgence des microplastiques, l’association a lancé une campagne « Alerte aux microplastiques » avec des demandes et des objectifs clairs.
« Nous ingérons 5 grammes de plastique par semaine »
Agir pour l’Environnement, nous rappelle que le plastique est omniprésent dans notre quotidien : « en moyenne nous ingérons 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit, via l’eau que nous buvons et des aliments comme les produits de la mer, le sel, la bière… ». Pour l’association, « il est inacceptable de laisser les industriels de l’eau embouteillée vendre une eau polluée aux microplastiques, mais présente comme soi-disant « pur » et en plus 300 fois plus chère que l’eau du robinet ! L’État doit protéger notre santé et l’environnement, en priorité celles des enfants. Il faut sortir du plastique jetable au plus vite, en commençant par interdire les bouteilles en plastique. ». Non seulement les microplastiques sont dangereux pour la santé humaine, ils sont cancérigènes, mais cela peut être aussi des perturbateurs endocriniens qui agissent à faible dose et qui peuvent provoquer le diabète, l’obésité ou l’infertilité. Mais ils sont aussi néfastes pour l’environnement, ils tueraient 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins par an. Face à l’urgence des microplastiques, l’association a lancé une campagne « Alerte aux microplastiques » avec des demandes et des objectifs clairs.