Nouveau concept : l’assainissement bio.
L’eau est source de vie, mais peut également être source de problèmes voire de mort dans certaines situations. Bio à la Une fait le point sur le traitement des eaux usées et vous présente Lyse Concept, une société d’assainissement bio qui permet de répondre aux difficultés liées au traitement de l’eau. L’assainissement en France est un véritable enjeu. Il coûte extrêmement cher aux collectivités et à l’Etat, creusant encore plus le déficit public, ne parvenant pas encore à être résolu.
Définition de l’assainissement
Depuis le début de la civilisation moderne, la nature encaisse les eaux usagées que l’homme rejette. Lors de la révolution industrielle du XIXe siècle, les problèmes liés à l’eau ont commencé à apparaître.
L’eau est peut-être l’un des éléments les plus importants présents sur Terre. Devenant insalubre, elle pose dans certaines régions de plus en plus de problèmes.
L’assainissement des eaux est un domaine que le grand public connaît assez mal. Simplement, c’est le traitement des eaux domestiques usées pour les rendre propres. Au niveau domestique, ce procédé intervient sur les eaux de linge, de lave-vaisselle, de toilettes, etc. L’eau est dite usée, dès lors qu’elle est consommée par l’homme et utilisée dans un besoin d’hygiène ou de vie quotidienne. En générale, une fois usée, elle est envoyée via des canalisations vers des sites de traitements spécialisés.
Aujourd’hui, la législation sur l’assainissement des eaux usées est floue. Récemment, l’union européenne a mis en place une législation plus généraliste qui permet à chaque pays une importante marge de manœuvre et donc de maîtriser son sujet. En France, l’assainissement des eaux est principalement orchestré par les communes et a un coût très important. De plus, le résultat actuel sur l’assainissement en lui-même est assez médiocre.
De nos jours, l’assainissement est possible de deux manières. De manière collective ou individuelle. Collective lorsque toutes les habitations sont reliées sur un dispositif commun de traitement, individuelle lorsqu’il est propre à chaque habitation.
Géré majoritairement de manière collective, l’assainissement pose de nombreux problèmes, hors le coût de ce type de gestion par habitation est cinq fois supérieur à celui géré individuellement.
L’assainissement traditionnel, un acte non durable
Il faut savoir que chaque jour, un individu moyen consomme 100 litres d’eau et génère 15 grammes de matière organique. L’eau usée est constituée de ce mélange. Dans l’assainissement traditionnel, la phase de filtration a pour but de mettre à part la matière humide afin de la rejeter en rivière. Il reste la matière organique qui est qualifiée de « biomasse ». Cette matière étant imprégnée de polluants chimiques, elle devient une « masse biochimique » non recyclable. Après une opération de séchage, son état est transformé pour être requalifié de déchet ménager dont on se débarrasse de différentes manières :
- Par incinération. La combustion produit des résidus de cendres et dégage des fumées dans l’atmosphère. Ces cendres et ces fumées contiennent des molécules chimiques qui polluent l’atmosphère et nuisent à la santé des êtres vivants.
- Par épandage en terre agricole. Les résidus de boue de l’assainissement sont d’origine organique donc fertilisante pour la terre végétale. Imprégnés de molécules chimiques, ils polluent la base de la chaine alimentaire.
- Par phytorémédiation. Des roseaux ou bambous sont plantés sur des planches filtrantes de terre sablonneuse des stations d’épuration sur lesquelles sont déversés des affluents d’eaux chargées de particules de matières organique. Les roseaux ou bambous assèchent le milieu, la matière organique s’accumule et colmate, ce qui oblige ce genre d’installation à être changé tous les 5 ans. Les résidus séchés repartent dans une filière de traitement.
- Par filtration coco. Le sable des centres d’assainissement est remplacé par des particules de noix de coco. Certes, ce procédé à un coût du à l’approvisionnement des particules depuis les pays d’origine, mais il a le mérite d’être biologique. Toutefois, employé sous la formule de la filtration, il colmate et putréfie plus rapidement.
Ces solutions ne sont pas sans conséquence sur l’environnement. Une nouvelle retombée néfaste engendrée, fait son apparition lorsque ces résidus pollués doivent être transportés. Ils bouchent régulièrement les tuyaux qui les transportent. Ce problème en entraine également d’autres comme un ralentissement de la phase d’assainissement, une augmentation de son coût, l’utilisation de matière chimique et même parfois le rejet d’eaux non dépolluées. La démonstration a été faite et montre que les systèmes actuels de traitement nécessitent tous des traitements palliatifs peu performants et qui présentent un certains danger pour l’environnement.
Quelques chiffres qui font réfléchir :
- 1 million de tonnes annuel : c’est la quantité de résidus qui sortent des stations d’épuration françaises chaque année.
- 250€ : c’est le coût financier pour l’incinération d’une tonne de résidus de stations d’épuration, transport et stockages compris.
- 70 000 litres : c’est la quantité de produits chimiques injectée tous les jours dans le réseau d’assainissement d’une ville de 300 000 habitants.
- 50 000 tonnes de résidus sont déversés chaque année dans les rivières.
- 100 000 tonnes de ces résidus sont épandus en terre agricole.
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1000 € : c’est le coût annuel de la taxe d’assainissement d’une famille de 4 personnes pour une installation en collectif, à l’inverse des 70 € tous les 4 ans, de la redevance d’assainissement de la communauté de commune, pour une habitation en non-collectif.
L’exemple de Lyse Concept pour un assainissement bio
En 2012, vous avez la possibilité de vous équiper d’un traitement d’épuration 100 % bio. Le système d’épuration des eaux usées proposé par Lyse Concept est autonome, c’est-à-dire non relié au réseau collectif de la ville. L’idée est révolutionnaire. Déjà âgée de 12 ans, l’entreprise française qui a mis en place cette idée propose un produit unique : la fosse biologique. Grâce à cette fosse, les eaux domestiques usées sont directement éliminées. Un coup de pouce pour la nature et une belle économie pour les habitants puisqu’une fois épurée l’eau pourra être utilisée pour répondre à de nombreux service comme l’arrosage, le jardinage ou même le remplissage des toilettes si vous avez le courage d’y acheminer l’eau.
L’épuration s’effectue grâce à un procédé microbiologique. La fosse est divisée en deux parties, chacune étant soumise à une ventilation naturelle et chauffée grâce à des panneaux solaires. La première partie du bac recueille les boues, et au fil de la décantation, l’eau s’affine. Le travail est encore plus actif dans la grande fosse où sont rejetées toutes les eaux. Le fonctionnement du système est schématisé ci-dessus. Au final, l’eau est épurée à 95%. Cette eau contient de fines particules de matière organique en suspension ainsi qu’une flore bactérienne qui en fait un élément fertilisant. D’où son utilisation pour l’arrosage domestique. C’est la solution parfaite étant écologique et économique. De plus l’installation est conforme à la réglementation et aux normes Européennes et Françaises. L’entreprise possède le certificat d’économie d’énergie (CEE).
Avec cette fosse bio, l’assainissement des eaux usées domestiques n’est plus une dépense, mais un investissement qui s’amortit sur le court terme.
- 1 million de tonnes annuel : c’est la quantité de résidus qui sortent des stations d’épuration françaises chaque année.
- 250€ : c’est le coût financier pour l’incinération d’une tonne de résidus de stations d’épuration, transport et stockages compris.
- 70 000 litres : c’est la quantité de produits chimiques injectée tous les jours dans le réseau d’assainissement d’une ville de 300 000 habitants.
- 50 000 tonnes de résidus sont déversés chaque année dans les rivières.
- 100 000 tonnes de ces résidus sont épandus en terre agricole.
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1000 € : c’est le coût annuel de la taxe d’assainissement d’une famille de 4 personnes pour une installation en collectif, à l’inverse des 70 € tous les 4 ans, de la redevance d’assainissement de la communauté de commune, pour une habitation en non-collectif.