Le 6e continent, une nouvelle terre de déchets

des plastiques dans l'océan
Le 6e continent, une nouvelle terre de déchets
Par Bioalaune publié le
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Il existe bien un 6e continent. C’est une triste nouvelle de savoir que cette nouvelle terre est une énorme décharge, constituée de déchets, flottant au milieu de l’océan pacifique nord. Imposant, incroyable, effrayant ! Mais aussi crasseux, dégoûtant, sordide ! Sur cette nouvelle terre, le sable est en plastique.

Une décharge flottante

Pour ceux qui aurient déjà perdu le sourire, rassurez-vous, car cette terre de déchets est située à plusieurs milliers de kilomètres de notre douce France. Est-ce suffisant pour réellement vous rassurer ? J’en doute. Les coupables de cette barbarie écologique sont donc les Américains et les Asiatiques qui ont l’air de se moquer éperdument de l’environnement, leur environnement qui est aussi le nôtre.


Ce nouveau continent, ou l’île aux déchets du Pacifique, est grand comme la France. Cette proportion n’est en fait qu’une estimation, les plus alarmistes l’évaluent à 3,43 millions de km² (6x la France). D’une profondeur pouvant aller jusqu’à 30 mètres, ces masses sont situées entre Los Angeles et Hawaï. Nommé Great Pacific Garbage Patch (GPGP) par les Anglophones, on y retrouve des brosses à dents, des bouteilles en plastique, des chaussures de sport, bref, tout ce que l’homme jette dans la nature inconsciemment. C’est véritablement une poubelle volante, entièrement dûe à la pollution humaine, qui se déplace le long des courants tourbillonnants du Pacifique nord. D’après Greenpeace, cette masse flottante serait issue à 80% de déchets issus du continent.
Les particules en décomposition sont parfois si fines que les satellites n’arrivent pas, hélas, a bien les localiser. Des estimations ont toutefois été réalisées, les voici :


Ce nouveau continent, ou l’île aux déchets du Pacifique, est grand comme la France. Cette proportion n’est en fait qu’une estimation, les plus alarmistes l’évaluent à 3,43 millions de km² (6x la France). D’une profondeur pouvant aller jusqu’à 30 mètres, ces masses sont situées entre Los Angeles et Hawaï. Nommé Great Pacific Garbage Patch (GPGP) par les Anglophones, on y retrouve des brosses à dents, des bouteilles en plastique, des chaussures de sport, bref, tout ce que l’homme jette dans la nature inconsciemment. C’est véritablement une poubelle volante, entièrement dûe à la pollution humaine, qui se déplace le long des courants tourbillonnants du Pacifique nord. D’après Greenpeace, cette masse flottante serait issue à 80% de déchets issus du continent.
Les particules en décomposition sont parfois si fines que les satellites n’arrivent pas, hélas, a bien les localiser. Des estimations ont toutefois été réalisées, les voici :

Tous les ruisseaux mènent à l’océan

Actuellement, aucune photo aérienne ne montre ce phénomène. Il est également assez difficile de donner un âge à cette décharge. Charles Moore en 1999, a été le premier à reporter cette réalité. Depuis, seules deux expéditions se sont rendus sur les « lieux du crime ». Deux initiatives françaises ont récemment étaient mises en place pour dénoncer cette nouvelle terre.

Famille de France a lancé en mars 2012, une odyssée pour partir à la découverte du 6e continent. Un voilier de 33 mètres se rendra dans le Pacifique et aura pour principale mission de géolocaliser les déchets et d’étudier la qualité de l’eau environnante.

La deuxième initiative est nommée « à la poursuite du 7e continent » (pourquoi 7e et non 6e, je ne sais pas). Dirigée par Ocean Scientific Logistic, la campagne a pour but d’informer le grand public sur les déchets en mer et d’éveiller la conscience collective à la réduction et la meilleure gestion de ces déchets.

Une catastrophe écologique directement répercutée sur la biodiversité

La conséquence la plus grave de cette décharge est une menace directe sur la faune et la flore. Les oiseaux et mammifères marins se nourrissent des fragments volumineux qu’ils ne peuvent pas digérer et qui remplissent leurs estomacs. Tous les animaux meurent alors de faim en ayant le ventre pourtant rempli. Les tortues de mer se trompent en mangeant des sacs plastiques, les confondant avec les méduses dont elles se nourrissent habituellement.

Selon Georges Duhamel : « chaque civilisation a les ordures qu’elle mérite ». Maintenant, vous avez une meilleure idée des conséquences que peut avoir un geste non éco-citoyen, tel que jeter sa bouteille en plastique dans la nature et ne pas la déposer dans une poubelle…

Voici une vidéo montrant des images de ce 6e continent, ainsi que les conséquences engendrées sur la biodiversité environnante :

 

Crédit image : © ImageShack, Chris jordan & Storage.canalblog
Rédaction : Mathieu Doutreligne