Les sushis présentent un risque pour le cerveau

Par Bioalaune publié le
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Le mercure découvert dans les poissons rend les sushis potentiellement mauvais pour la santé. Ce problème concerne en particulier les enfants et le développement de leur cerveau.

Une étude scientifique récente met en évidence une inquiétante présence de mercure dans les sushis. Les poissons dont nous nous nourrissons en mangeant la grande spécialité japonaise auraient un risque sur la santé, en particulier sur le cerveau.

La nuisance du mercure sur la santé est réelle et la surconsommation de sushis serait néfaste pour nos cellules grises. C’est le groupement américain d’associations Zero Mercury Working Group (ZMWQ) qui met en évidence ce constat suite aux recherches de l’Institut de recherche sur la biodiversité.

Le problème est simple, mais complexe à résoudre. À cause de la pollution, les poissons se contaminent au mercure. Thon, saumon, espadon… toutes les espèces maritimes sont touchées. Le Dr Edward Groth, co-auteur du rapport explique : « même à des niveaux d’exposition inférieurs à ceux définis par les autorités, cela peut avoir des effets indésirables sur la santé ».

Les effets du mercure provenant des poissons n’auraient pas qu’une conséquence futile, mais véritablement des effets significatifs, et ce, même à faible dose : c’est là la nouveauté.

Depuis plusieurs années, les effets du mercure ont été révélés nocifs sur la santé. Ce risque est encore plus important pour les jeunes enfants ou les femmes enceintes. L’OMS conseille d’ailleurs aux femmes de ne pas manger de thon plus de deux fois par semaine en période de grossesse, car ce sont les fœtus qui sont le plus exposés aux risques. Le métal peut engendrer un mauvais développement du cerveau et entrainer d’autres complications.

Dans la mer, certains poissons sont plus réceptifs que les autres au mercure. Le thon rouge en fait partie. Se régaler avec des sushis une fois par semaine ne vous fera jamais perdre la tête, ne vous inquiétez pas, mais l’abus n’est jamais bon. D’autres poissons sont (pour le moment) inoffensifs : haddock, hareng et sardine. Du fait de cette toxicité, les poissons sains sont de moins en moins nombreux. Le problème lourd de conséquences dans cette histoire concerne la pollution des océans par l'homme, les poissons non toxiques pourraient devenir inexistants.

Rédaction : Sophie Kopacz