Les espaces verts, facteur de bien-être pour les urbains
Selon une récente enquête britannique, l’aménagement d’espaces verts en milieu urbain améliorerait la santé mentale et physique des citadins.
Prenez Paris, par exemple. C’est l’une des villes d’Europe les plus densément peuplées avec 2,2 millions d’habitants, mais la part qu’elle consacre aux espaces verts est parmi les plus faibles. Les habitants de la capitale française disposent donc de 5,8 m² par personne, contre 321 m² à Rome.
Et c’est loin d’être suffisant, selon une enquête britannique. Cette dernière affirme que les espaces verts auraient un impact significatif sur le degrés de bien-être des habitants des zones urbaines. Une donnée à ne pas négliger si on prend en compte le stress et le bruit que subissent chaque jours ceux qui vivent dans les grandes agglomérations.
Cette étude a été menée auprès de 2000 britanniques entre 1991 et 2008, dans le but d’évaluer les facteurs de bien-être et de mal-être en milieu urbain. Le résultat est on ne peut plus clair : qu’elle qu’ait été l’évolution de leurs revenus, de leur situation maritale ou de leur état de santé au cours de ces 17 années, vivre à proximité d’un espace vert était un facteur de bien-être indéniable pour ces personnes.
D’après elles, vivre à proximité d’un espace vert serait une source de joie comparable à ⅓ de la joie ressentie le jour de son mariage ou à 1/10 de celle provoquée par une promesse d’embauche. Au vu de ces réponses, on comprend mieux la nécessité d’être entouré de vert pour être heureux, même (surtout) à la ville.
Preuve supplémentaire que les mairies devraient investir plus dans l’aménagement d’espaces verts et dans leur entretien, afin d’améliorer le quotidien de leurs habitants, au risque de les voir s’en aller sous prétexte que l’herbe est plus verte ailleurs.
Rédaction : Justine Chrisment