Doit-on bannir le saumon de notre alimentation?
Le saumon, incontournable des menus de fêtes, fait l’objet d’une vive polémique. Pour certains, il est une formidable source d'Oméga 3 et d'acides gras essentiels, pour d’autre, entre dioxines, PCB et métaux lourds, le saumon est tellement contaminé qu’il en serait dangereux pour la santé.
Les bienfaits du saumon sont largement contredits par les scandales sanitaires qui y sont liés. PCB, dioxines et métaux lourds contaminent le poisson préféré des français, et la communauté scientifique a du mal à s’accorder sur les conséquences sanitaires que peut entraîner sa consommation.
En effet, s’il est chaudement recommandé par les nutritionnistes, le saumon est néanmoins chargé de POP (Polluants Organiques Persistants), qui peuvent induire un dérèglement du système hormonal, immunitaire et sont même suspectés de favoriser certains cancers. Il présente également des traces de métaux lourds, dont le méthylmercure, qui est un puissant neurotoxique.
Des risques à mettre en perspective avec les habitudes de consommation
Il faut savoir que la plupart les résidus toxiques se stockent dans les tissus graisseux, faisant des poissons gras comme le saumons de parfaits réservoirs. Les gros poissons, étant en fin de chaîne alimentaire sont également plus enclin à être contaminés, du fait qu’ils emmagasinent les substances contenues dans les maillons précédents.
Si ces polluants sont indéniablement néfastes pour la santé, les dangers pour l'oganisme dépendent beaucoup de la fréquence de consommation du saumon.
Des risques à mettre en perspective avec les habitudes de consommation
Il faut savoir que la plupart les résidus toxiques se stockent dans les tissus graisseux, faisant des poissons gras comme le saumons de parfaits réservoirs. Les gros poissons, étant en fin de chaîne alimentaire sont également plus enclin à être contaminés, du fait qu’ils emmagasinent les substances contenues dans les maillons précédents.
Quels saumons sont les plus à risque ?
Les avis divergent quant à savoir qui des poissons sauvages ou d’élevage sont les meilleurs pour la santé. En effet, certains dénoncent des conditions sanitaires d’élevage désastreuses tandis que d’autres affirme que les poissons issus de ces bassins seraient plus riches en oligoéléments, puisque nourris en conséquence.
Concernant le risque de contamination aux POP, il faut savoir que les saumons sauvages et d’élevage se valent. En effet, ces composés chimiques souvent issus de l’activité industrielle sont des contaminants tenaces, qui polluent les eaux et sont très difficiles à éliminer. Il semblerait donc que le milieu acquatique idéal pour les saumons n'existe pas.
Néanmoins, les poissons sauvages étant moins gras - rappelons que polluants se stockant surtout dans les tissus graisseux - il semblerait préférable de les privilégier à leurs homologues issus de l'élevage.
Par ailleurs, si pour la plupart des saumons les taux de contamination restent dans la limite de la réglementation européenne, ils ne sont pas sans dangers. D’autant que si certaines substances et leur nocivité sont connus et surveillés, d’autres, découvertes plus récemment ne font pas encore l’objet de restrictions, comme les retardateurs de flammes bromés, fortement persistants dans l’environnement.
Si entre saumons d'élevage et saumons sauvages, biologiques ou traditionnels, il est souvent difficile de distinguer le vrai du faux, certains programmes permettent de mettre en lumière l'origine et les conditions dans lesquelles a été pêché le poisson afin d'aider le consommateur à mieux choisir son produit. Le Marine Stewardship Council (MSC) par exemple est un programme de labellisation des poissons issus de la pêche durable et assure la traçabilité des produits de la mer certifiés MSC. Si ce label ne concerne pas l'aquaculture, il garantit une gestion durable des pêcheries certifiées, tout en assurant un impact environnemental moindre.