McDonald's lance des burgers bio aux Etats-Unis
McDonald’s USA a annoncé vouloir servir des burgers bio à ses clients d’ici 2016.
Fini le bœuf nourri aux OGM et gavé d’antibiotiques et d’hormones dans les restaurants de la chaîne McDonald’s? C’est en tout cas le projet annoncé par le géant américain du fast food qui veut de la viande de bœuf issue d’élevages “responsables” pour ses hamburgers.
En discussion avec le WWF depuis 2011, McDonald’s explique : “Nous voulons faire notre part dans l’amélioration des systèmes de production de viande bovine en soutenant les élevages responsables qui privilégient la santé et le bien-être animal et qui sont respectueux de l’environnement. Notre but est de proposer à nos clients des produits à la fois abordables et de qualité.”
Cette initiative pourrait permettre au géant de la restauration rapide d’obtenir les labels “ami de l’environnement” et “bœuf élevé naturellement”, déjà obtenus par son concurrent Chipotle Mexican Grill, une chaîne de fast food mexicaine. En outre, alors que de plus en plus de consciences s’éveillent au "bien manger" et se tournent vers une consommation plus responsable, McDonald’s, régulièrement pointé du doigt pour des motifs sanitaires, pourrait redorer son image et séduire, ou reconquérir, une fourchette de consommateurs qui auraient tourné le dos à la malbouffe.
Pour que le pari soit réussi, encore faut-il que les clients de McDonald’s soient prêts à dépenser plus pour un Big Mac “responsable” et que l’offre en viande bio soit suffisante pour alimenter l’énorme réseau McDonald’s, qui vend plus de 450 000 tonnes de viande de bœuf chaque année, rien qu’aux États-Unis.
Cette initiative pourrait permettre au géant de la restauration rapide d’obtenir les labels “ami de l’environnement” et “bœuf élevé naturellement”, déjà obtenus par son concurrent Chipotle Mexican Grill, une chaîne de fast food mexicaine. En outre, alors que de plus en plus de consciences s’éveillent au "bien manger" et se tournent vers une consommation plus responsable, McDonald’s, régulièrement pointé du doigt pour des motifs sanitaires, pourrait redorer son image et séduire, ou reconquérir, une fourchette de consommateurs qui auraient tourné le dos à la malbouffe.
Rédaction : Manon Laplace