Pour lutter contre la grippe, faites l'amour

Pieds entremêlés  sous une couette
Faire l'amour pour lutter contre la grippe
Par Manon Laplace publié le
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Avoir une activité sexuelle régulière boosterait les défenses immunitaires et permettrait d'éviter la grippe selon des chercheurs de l'université américaine de Wilkes.

Pour éviter de prendre froid, le plus simple est encore de s’envoyer en l’air. C’est en tout cas ce qu’indiquent les résultats d’une récente étude menée par l’Université américaine de Wilkes, en Pennsylvanie. Dirigées par le docteur Carl Charnetski sur 111 étudiants du campus, les recherches ont démontré que les cobayes sexuellement actifs étaient mieux prémunis que les autres contre la grippe et le rhume.

Les étudiants faisant l'amour plusieurs fois par semaine avaient en effet de meilleures défenses immunitaires que les autres. Leur salive affichait des quantités supérieures en immunoglobuline A, l’un des principaux anticorps de l’organisme pour lutter contre les refroidissements.

En cause ? L’ocytocine libérée lors des rapports sexuels. Cette hormone, qui favorise un sommeil plus profond, améliore la circulation sanguine et permet au corps  une meilleure régénération pendant la nuit stimulerait ainsi le système immunitaire. Ainsi, deux rapports par semaine, ou plus, permettraient de réduire jusqu’à 60% le risque d'être malade.

Déjà en 1997, une étude de la Queens University de Belfast avait démontré les effets bénéfiques de l’activité sexuelle sur la santé. Réduction du risque d’accident cardio-vasculaire, meilleure résistance à la douleur, lutte contre la dépression et désormais prévention contre la grippe et le rhume, il semblerait que le sexe soit le remède naturel à bien des maux.

Rédaction : Manon Laplace

En cause ? L’ocytocine libérée lors des rapports sexuels. Cette hormone, qui favorise un sommeil plus profond, améliore la circulation sanguine et permet au corps  une meilleure régénération pendant la nuit stimulerait ainsi le système immunitaire. Ainsi, deux rapports par semaine, ou plus, permettraient de réduire jusqu’à 60% le risque d'être malade.