S’assurer qu’un produit est vraiment bio ? C’est possible grâce à cette découverte allemande

Panier de légumes passé à la loupe
Une nouvelle méthode pour prouver qu'un produit est vraiment bio
Par Manon Laplace publié le
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Selon les résultats d’une récente étude allemande , il serait désormais possible d’identifier un produit bio de manière plus efficace et plus fiable grâce à la résonance magnétique.

Souvent mis à mal par les cas de fraude, le secteur du bio pourrait avoir trouvé une nouvelle arme. Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Wuerzburg en Allemagne et des autorités bavaroises pour la Santé, il serait désormais possible d’identifier un produit bio de manière plus  fiable.

Faire passer une IRM aux produits

Pour distinguer les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique de ceux produits de manière conventionnelle les chercheurs allemands ont exploité une technique de résonance magnétique spectroscopique. En d’autres termes, s’agit de faire passer des IRM aux légumes pour en connaître la composition. Une méthode qui permettrait d'obtenir une quantité suffisante de données sur la structure moléculaire du produit pour définir, en quelques sortes, son empreinte digitale et en déduire le mode de culture.

Les méthodes actuelles ne sont pas assez fiables

Les premiers résultats semblent prometteurs. D'autant que les procédés d’analyse actuels visant à déterminer si un produit est issu ou non de l’agriculture biologique ne sont pas sûrs à 100 %. Il pourrait donc s'agir d'un important pas en avant en termes de contrôles. 

Des essais sur les tomates

Ces recherches ce sont d’abord concentrées sur des tomates. Les chercheurs ont étudié la résonance de fruits issus de productions sous serre ou de cultures en extérieur, ainsi que des tomates cultivées à base d’engrais chimiques ou naturels. Publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry (soit le Journal de la chimie agro-alimentaire), cette étude allemande ouvre la voie à de nouvelle méthodes d’analyse permettant de déterminer de manière plus fiable si un produit et issu ou non de l’agriculture biologique et de mieux lutter contre la fraude à l'étiquetage.

 

Rédaction : Manon Laplace