Dangers du glyphosate : Monsanto était au courant depuis 1981
Un chercheur américain du Massachusetts Institute of Technology affirme que la société Monsanto était au courant du lien entre glysphosate et cancer depuis 1981.
En mars dernier, l’OMS classait le glyphosate, composant principal du désherbant Roundup, parmi les produits possiblement cancérigènes. Nouveau coup dur pour la compagnie au mois de juin, lorsque la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal annonce l’interdiction de la vente du Roundup en libre-service à partir de janvier 2016.
Jusqu’ici la compagnie est restée vent debout, estimant que ces décisions ne reposaient sur “aucune raison légitime” et que le glyphosate était “sans danger pour la santé humaine”. Or de récentes révélations pourraient bien ternir à nouveau l’image de cette société.
Selon un chercheur américain, Monsanto connaissait les risques du glyphosate depuis plus de 30 ans et aurait commercialisé le Roundup en pleine connaissance de cause.
Des études dérangeantes
Selon un chercheur américain, Monsanto connaissait les risques du glyphosate depuis plus de 30 ans et aurait commercialisé le Roundup en pleine connaissance de cause.
Parmi ces travaux, une étude réalisée sur des rats va retenir l’attention du chercheur. Cette étude réalisée par un laboratoire indépendant constate que les rats exposés pendant de long mois au glyphosate, développent des cancers de l’hypophyse (glande du cerveau) mais aussi des cancers des testicules. Trop dérangeants pour la compagnie, ces résultats n’auraient jamais été publiés selon le chercheur.
L’entreprise aurait préféré publier des résultats plus favorables, obtenus sur des rats exposés au glyphosate pendant seulement trois mois alors que des tests réalisés pendant 26 mois établissaient clairement un lien entre glyphosate et cancer chez le rat.
Le glyphosate responsable de nombreuses maladies
Ce n’est pas la première fois que le glyphosate est mis en cause. Le produit chimique a fait l’objet de nombreuses études soulignant la dangerosité de ses effets secondaires. La chercheuse américaine Stéphanie Seneff a notamment établi une corrélation entre l’exposition au glyphosate et le développement de l’autisme chez les enfants.
D’autres études estiment que le glyphosate serait responsable de l’augmentation de diabète, de maladies cardiaques, de stérilité, d’obésité et de maladies d’Alzheimer.