À Nancy, les poules écoutent Mozart pour se détendre et pondre des œufs bio
Près de Nancy, le plus gros élevage de poules pondeuses bio de Meurthe-et-Moselle passe de la musique classique pour détendre ses volatiles. Bichonner ses poules, une idée simple qui fonctionne.
La belle histoire se déroule à Laître-sous-Amance, dans le plus gros élevage de poules pondeuses bio de Meurthe-et-Moselle. Thomas Simonin a eu la formidable idée de faire écouter de la musique classique, en particulier Mozart, pour détendre ses gallinacés et améliorer leur bien-être.
Une grande production 100% bio
À 10 minutes du centre de Nancy, ce fils d’agriculteur de 28 ans s’est récemment lancé dans l’élevage de poule pondeuse bio. Il a fait venir 4.000 poules brunes des Launmann de la Drôme, il y a tout juste une dizaine de jours, sur son exploitation dernier cri de 830 m² qui remplit toutes les conditions obligatoires pour être labellisé bio. Thomas Simonin aime préciser : “Pour le bio, il y a un cahier des charges à respecter des obligations : une alimentation bio, bien sûr, mais aussi un nombre de poules bien déterminé. Pas plus de six au mètre carré dans le bâtiment et quatre en extérieur. Et il ne faut pas de traitement antibiotique.”
L’ensemble des volailles disposent, à l’extérieur, de deux hectares de prairie. Ces prairies sont partagées en deux parcs dans lesquels Thomas plantera des arbres fruitiers pour amener de l’ombre en été et couper les vents en hiver, mais aussi du pourpier, “une plante sauvage assez grasse riche en oméga 3.
Mozart et Jean-Louis Aubert
La petite touche personnelle de l’éleveur a été de placer trois enceintes pour diffuser de la musique classique, notamment du Mozart, mais également Jean-Louis Aubert. Il explique à l’Est Républicain : “Ça les calme, ça les apaise. J’avais aussi un CD de relaxation, mais, comme on entendait des oiseaux, elles avaient peur. J’ai aussi essayé du Jean-Louis Aubert. C’est bien, ça, Aubert, ça les habitue à la voix humaine. Du coup, quand je rentre avec un technicien, elles sont moins effrayées. Le but, c’est qu’elles soient relax.”
Thomas espère obtenir 3.000 oeufs bio par jour pour ainsi alimenter à hauteur de 75% le grossiste Cocorette qui vend en supermarché. Le reste de la production partira en vente directe et sur les marchés. Le jeune éleveur de gallinacés a également prévu de mettre en place trois distributeurs à oeufs (2 euros les 6) qu’il placera devant la production et en ville.
Et puisqu'on est sûr que vous adorez Wolfgang Amadeus, voici l'un de ses plus beaux chefs-d'oeuvre (à débattre) pour vous relaxer, comme les poules :
Source : estrepublicain.fr