Siga-siga : la boutique sans argent qui mise sur la solidarité
Un magasin où tout est gratuit. Voilà le projet étonnant de l'association La boutique sans argent qui a ouvert une échoppe dans le XIIe arrondissement de Paris. L'occasion de replacer solidarité et responsabilité dans l'acte d'achat.
Repartir avec quelques livres pour les enfants, un foulard pour soi-même, un cadre pour la salle à manger. Le tout, pour la modique somme de zéro euro. Voilà ce que propose Siga-Siga, boutique sans argent et « lieu de don collaboratif ». Pas du commerce donc, pas vraiment du troc non plus. Les gens peuvent y déposer des objets dont ils ne se servent plus, mais Siga-Siga n’en fait pas une condition pour ses clients.
Jouets, vêtements, vaisselle, électroménager ou encore livres, le magasin gratuit propose de tout. Depuis juin dernier, l’ancienne gare de Reuilly accueille cette singulière échoppe, avenue Daumesnil dans le XIIe arrondissement de Paris et ouverte uniquement l'après-midi. Les quelque mille badauds qui affluent ici chaque semaine donnent, prennent ou s'installent simplement pour boire un café dont le prix est fixé à leur discrétion.
Tout ici est pensé pour s’éloigner du schéma économique traditionnel. Une initiative qui permet « Une meilleure utilisation des objets et leur offre une seconde vie. Le don, lui, crée une relation de confiance entre tous les acteurs de cette boutique », confie Debora Dischkandl, responsable du magasin, à 20 Minutes.
Le concept met l’accent sur des problématiques centrales de nos sociétés : les valeurs du vivre-ensemble, de la solidarité, et de l’éco-citoyenneté face à l’hyper-consumérisme ambiant. Siga-Siga est le fruit d’un projet porté par l’association La boutique sans argent, née en 2013, qui bénéficie de locaux gracieusement prêtés par la ville de Paris.
Tout ici est pensé pour s’éloigner du schéma économique traditionnel. Une initiative qui permet « Une meilleure utilisation des objets et leur offre une seconde vie. Le don, lui, crée une relation de confiance entre tous les acteurs de cette boutique », confie Debora Dischkandl, responsable du magasin, à 20 Minutes.