Et si l'on se mettait au troc alimentaire?
Le troc alimentaire serait-il la nouvelle piste pour une alimentation de qualité plus accessible ? Prix, manque de choix, traçabilité opaque : manger sain et diversifié n'est pas toujours chose aisée. Mais des initiatives citoyennes s'inscrivent en faveur d'une consommation de meilleure qualité, et plus solidaire. C'est le cas du troc alimentaire.
Déjà les fermes collaboratives et les potagers collectifs offraient la possibilité au tout-venant de cultiver ses propres fruits et légumes, même en ville. Des conceptes qui permettent de se réapproprier ses produits de consommation mais ne garantissent pas toujours une grande variété d'aliments. C'est ce à quoi ce proposent de remédier des plateformes d'échange en ligne. Elles permettent aux utilisateurs de troquer leurs exédents alimentaires contre ceux de leurs voisins.
Le concept cartonne au Royaume-Uni avec le Food Swap Network, littéralement le Réseau de Troc Alimentaire. Un système vieux comme le monde, anti-crise et anti-gaspillage, qui permet d’échanger des produits frais ou des plats faits maisons avec vos voisins.
En France, le site Troc alimentaire recense les petites annonces de cultivateurs et cuisiniers en herbe. Du panier de poire aux gratins maison en passant par le poisson ou la viande, tout s’échange, rien ne s'achète. Le concept réunit les consommateurs autour de la même volonté du bien manger. Et de revenir aux valeurs fondamentales que sont l’échange, le lien sociale ou le non-gaspillage alimentaire. Le troc d'aliments offre la possibiliter de consommer des produits “maison”, issus d’une agriculture locale à petite échelle, souvent plus propre que l’agriculture de masse.
Rédaction: Manon Laplace