BD : l’agriculture paysanne expliquée aux urbains

Un personnage de BD se posant des questions sur l'agriculture.
BD l’agriculture paysanne expliquée aux urbains
Par Camille Anger publié le
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Dans une bande dessinée humoristique, La Confédération de l’agriculture paysanne présente de façon simple et pédagogique l’agriculture paysanne aux citadins. Fini les préjugés, place aux explications.

Depuis 1987, la Confédération de l’agriculture paysanne défend un « espace d’expression aux paysans opposés à la politique agricole productiviste ». Le syndicat représenté dans 94 départements français se présente en tant que tel sur son site Internet. Depuis 2014, il publie des actualités et a mis en ligne une bande dessinée humoristique :  L’agriculture paysanne expliquée aux urbains. Cette publication réalisée entre le syndicat et la Fédération des associations pour le développement de l’emploi agricole rural, a été imprimé par le réseau Biocoop, et co-financé par la commission européenne. La BD, mise en ligne en février 2015, fait l’objet de traduction dans plusieurs langues, anglais, italien, allemand.

Une alternative à l’agriculture intensive

Parce qu’un paysan et un exploitant agricole sous-entend un rapport différent à la terre et aux êtres vivants, la Fédération des associations pour le développement de l’emploi agricole rural (FADEAR) et le syndicat de la Confédération de l’agriculture paysanne privilégient le terme de “paysan”. Eve Poulteau de la FDEAR, contactée par Bio à la Une, affiche cette préférence pour signifier « l’ancrage territorial, cesser de considérer le terme “paysan” comme une insulte, et davantage souligner la relation avec la nature et le monde animal ».

Cette BD se veut un outil de communication du monde rural vers l’urbain. Au travers de deux personnages principaux, vous y découvrirez le parcours d’une entreprise familiale de la Creuse. Une jeune femme citadine rencontre Michel lors d’une soirée. Michel se présente : paysan, il a repris la ferme de son père et vit avec sa femme et ses trois enfants. Il défend un modèle différent de celui dans lequel ses parents s’étaient lancés au début, en marge d’une production agricole de type intensive.

Parce qu’un paysan et un exploitant agricole sous-entend un rapport différent à la terre et aux êtres vivants, la Fédération des associations pour le développement de l’emploi agricole rural (FADEAR) et le syndicat de la Confédération de l’agriculture paysanne privilégient le terme de “paysan”. Eve Poulteau de la FDEAR, contactée par Bio à la Une, affiche cette préférence pour signifier « l’ancrage territorial, cesser de considérer le terme “paysan” comme une insulte, et davantage souligner la relation avec la nature et le monde animal ».

Pour lire l'intégralité de la bande dessinée, rendez-vous sur achetons-responsable.fr