Capsules de café et eau en bouteille, Hambourg dit stop
Capsules de café, bouteilles en plastiques, ces matériaux jugés trop polluants sont bannis de l'administration d’Hambourg, deuxième plus grande ville d’Allemagne. Cette décision fait suite à l’adoption du "Guide pour un approvisionnement écologique".
Réductions des coûts et des impacts environnementaux
Bonne nouvelle, les achats trop polluants ou trop gourmands en ressources ne pourront plus être achetés avec l’argent du contribuable. Désormais, la ville d’Hambourg dit adieu aux capsules de café, bouteilles en plastique, couverts et assiettes jetables, désodorisants d’intérieur et produits chlorés entre autres. Les acheteurs de l’administration publique sont désormais invités à s’interroger sur le coût et l’impact environnemental de l’acquisition des produits ainsi que leur cycle de vie.
Les alternatives ne manquent pas au rendez-vous et sont conçues pour ne pas générer de surcoûts à moyen terme. Fini les eaux minérales en bouteille, les agents boiront l’eau des fontaines reliées au réseau et se déplaceront en vélo ou en transports en commun (prise en charge de l’abonnement) plutôt qu’en véhicules de fonction.
Un ville verte comme modèle européen
Avec ses panneaux solaires et ses éoliennes, la ville d’Hambourg était déjà connue pour avoir reçu le titre de capitale verte européenne en 2011 et mettre ses efforts à contribution pour verdir son immense port de commerce.
Dans le “Guide pour un approvisionnement écologique” sont exposées en détail les consignes à adopter par toutes les administrations de la ville en matière d’achats responsables: appareils électriques, éclairage, articles d’hygiène, équipements informatiques et bureautique mais aussi modes d’utilisation des équipement de transport et choix des textiles des uniformes sont concernés par les directives écologiques. Cette documentation de près de 150 pages vise à faire de la ville d’Hambourg un modèle écologique européen.
Une initiative qui compte s’étendre
L’initiative a été favorablement accueillie et dans les mois prochains, les listes des produits recommandés et interdits vont s’allonger avec la prise en compte des dimensions sociales et durables (notamment des conditions de fabrication) lors des acquisitions.
La seule crainte à ce projet ? Une trop grande bureaucratie. Des aménagements pour les achats inférieurs à 500 ou 1000€ sont prévus. Un porte-parole de la ville assure en tout cas que le coût de ces importants changements seront compensés par les économies d'énergie réalisées.