Pesticides: Ils sont dans les protections hygiéniques
Dans son numéro de mars, le magazine 60 Millions de consommateurs a analysé la composition de plusieurs marques de protections hygiéniques qui restaient jusqu’ici floues. Résultat, ils contiennent des substances nocives pour notre santé.
Du glysophate et des dioxines dans les tampons et serviettes hygiéniques
60 Millions de consommateurs a analysé onze marques de protections féminines et a révélé la faible présence (mais une présence tout de même) de résidus de substances potentiellement toxiques dans certaines références. Des dioxines (polluants industriels) dans trois références de grandes marques (Tampax, O.B. et Nett), du glyphosate (substance active de l’herbicide Roundup) dans des protège-slips (Organyc, une marque pourtant bio) ainsi que des résidus de pesticides dans des serviettes hygiéniques (Always). Les dioxines sont les substances les plus dangereuses car leur toxicité est avérée, ce sont des perturbateurs endocriniens. Pour le reste, 60 Millions de consommateurs soulignent le manque de données scientifiques pour établir la nocivité de ces substances chimiques.
“Faut-il rappeler que les femmes portent ces articles 5 jours par mois pendant 40 ans...” 60 Millions de consommateurs, mars, n°513.
Pourquoi trouve-t-on des substances toxiques dans les protections hygiéniques ?
Le glyphosate est un herbicide utilisé dans le célèbre Round-up de Monsanto. Bien que la Commission européenne envisage de renouveler son autorisation, il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien et classé “cancérogène probable” par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais comment arrive-t-il dans les protections périodiques ? Malgré les contrôles drastiques du bio, le coton reste une matière première qui peut être accidentellement contaminée par des produits chimiques en champs ou au moment du stockage. C'est ce qui ce serait produit avec les articles de la marque bio Organyc.
Les traces de glyphosate dans les protège-slips Organyc sont extrêmement faibles, précise 60 Millions de consommateurs. On relève 25 nanogrammes/gr sachant que le seuil autorisé par l'EFSA est de 500 nanogrammes/gr. Par ailleurs, le magazine ne mentionne pas le nombre de produits analysés contenant ces traces de glyphosate.
Pourquoi trouve-t-on des substances toxiques dans les protections hygiéniques ?
Le glyphosate est un herbicide utilisé dans le célèbre Round-up de Monsanto. Bien que la Commission européenne envisage de renouveler son autorisation, il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien et classé “cancérogène probable” par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais comment arrive-t-il dans les protections périodiques ? Malgré les contrôles drastiques du bio, le coton reste une matière première qui peut être accidentellement contaminée par des produits chimiques en champs ou au moment du stockage. C'est ce qui ce serait produit avec les articles de la marque bio Organyc.
Les protections hygiéniques bio comme les marques Natracare, SilverCare et même Organyc restent une bonne solution. Les protections classiques utilisent une combinaison de matériaux de synthèse à base de plastique issu de la pétrochimie, des composés nocifs pour la santé mais aussi des dioxines, molécule classée cancérigène, de l'aluminium, des parfums de synthèse pour limiter les odeurs, des cristaux polyacrylate de sodium ultra-absorbants mais allergènes et des résidus de pesticides.
Régulièrement, les protections intimes classiques sont au coeur de nouveaux scandales, raisons pour lesquelles les protections bio sont une meilleure alternative. Biodégradables à 99%, elles usent de matières et de procédés de fabrication qui respectent la sensibilité de la peau et préservent des irritations: absence de chlore (et donc de dioxine), de phtalates et de parfums.
La coupe menstruelle désormais disponible en supermarché
Malgré les relances du magazine et la pétition sur change.org qui demande l'affichage de la composition des serviettes hygiéniques et des tampons sur les emballages, les industriels restent silencieux. Pour l’heure, l’utilisation d’une coupe menstruelle (ou cup) peut aussi être une bonne alternative. 60 Millions de consommateurs recommande des “cups” qui affichent une composition “100 % silicone médical” et qui sont donc fabriquées sans bisphénol A, ni phtalates ou colorants à risques.
Et pour nous faciliter la tâche, la coupe menstruelle - déjà en vente en magasins bio et sur internet - arrive en supermarché et donc peut-être au coin de votre rue. La be’Cup des Laboratoires Mercurochrome® est la première à être disponible en moyennes et grandes surfaces (existe en deux tailles à 17.95€*). Fabriquée en silicone médical hypoallergénique non traité et non coloré, la cup est facile d’entretien et respecte le corps mais aussi l’environnement puisque sa durée de vie est estimée à 5 ans.
* Prix de vente conseillé