Une nouvelle étude affirme que les carottes souffrent quand on les épluche
Fruit de plusieurs années de recherche, des scientifiques affirment que les légumes souffrent quand on les épluche. C’est notamment le cas de la carotte, qui posséderait le plus de cellules microsensibles chez les végétaux.
Pour beaucoup, il semblait évident que l'absence d'information nerveuse impliquait l'absence de sensibilité et donc de douleur chez les légumes. Le débat ne se posait pas pour les végétariens convaincus. Toutefois, la souffrance végétale, longtemps ignorée par la science, est désormais officialisée par une étude qui bouleverse les croyances. Retour sur ce poisson d'avril à prendre à la légère.
Les plantes ont une sensibilité
C’est désormais officiel, les légumes éprouvent des émotions, en particulier les carottes. Quelques jours après la publication d’une nouvelle vidéo choc par L214 sur la souffrance animale dans les abattoirs, une étude de la prestigieuse université de Brocoly en Inde, affirme que les végétaux, eux aussi, souffrent lorsqu’ils sont coupés, épluchés et mangés.
Les scientifiques en microbiologie ont étudié la souffrance végétale depuis plusieurs années grâce à un potager high-tech pourvu de milliers de capteurs, de caméras thermiques et d’un sismomètre dernier cri. Dévoilée ce matin même, l’étude porte en réalité sur le système nerveux des végétaux, longtemps mal compris.
Évolution de la souffrance d’une carotte lorsqu’on l’épluche
Selon les scientifiques, les végétaux posséderaient un équivalent au système nerveux que nous connaissons chez l’homme ou les animaux. Lochan Humus, responsable de l’étude explique : “Lorsqu’on analyse une carotte, il ne faut pas la regarder comme lorsqu’on étudie un primate ou un fauve. Non, il ne faut pas utiliser l’oeil, mais une autre métrique : la microsensibilité chimique. En effet, le monde végétal communique grâce à des signaux chimiques de faible intensité envoyés entre les plantes, en cas de blessure par exemple, pour avertir d’un prédateur. Dans le cas de la carotte, ces cellules sensorielles sont placées sur la peau du légume.”
Végétarien convaincu depuis plus de 10 ans, Michel Vincent refuse d’y croire. Il nous confit : “Non les plantes ne peuvent pas souffrir puisqu'elles n'ont pas de système nerveux. Il faut un système sensoriel minimal pour éprouver des émotions et je ne crois pas à toutes ces explications. Je n’ai jamais senti mes légumes bouger lorsque je les épluchais.”
Le végétarisme remis en cause ?
Interrogée dans son canapé, Yvette Lacuisse, une omnivore convaincue affirme avec énergie : “Depuis des années je m’en doutais. Quand je pense à ma copine Josiane avec qui je suis en froid depuis plusieurs années à cause de ma consommation de viande, je trouve ça vraiment dommage. Pourquoi les végétariens n’ont-ils pas ouvert les yeux plus tôt ? C’est d’une telle évidence que les légumes sont des êtres vivants et sensibles, tout comme nous.”
Sur ces interrogations, le professeur Humus apporte des précisions : “Attention à ne pas mélanger les informations. Certes les végétaux ont une sensibilité, mais elle n’est pas comparable à celle des humains ou des animaux. Il nous est encore trop tôt pour avoir du recul sur cette découverte”.
Dans son communiqué officiel, l’équipe de scientifiques conseille aux consommateurs de continuer à manger des légumes, mais de privilégier les aliments bio et de les déguster crus sans les éplucher. Pour éviter toute souffrance inutile, sectionnez rapidement vos légumes en deux lorsqu’ils sont sur votre planche à découpe.