Bonheur : le plaisir est-il lié à notre consommation ?

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Bonheur : le plaisir est-il lié à notre consommation ?
Par Mathieu Doutreligne publié le
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Beaucoup recherchent le bonheur, sans réellement arriver à le définir. Beaucoup se ruent dans les magasins le premier jour des soldes ou achètent continuellement des choses (bien souvent) inutiles sans savoir si elles les rendent pleinement heureux. Psychologie positive, manège hédoniste, recherche de simplicité, dans son livre No Impact Man, Colin Beavan s'attardent sur le lien qu'il peut exister entre bonheur et consommation. À vous de savoir ce que vous en faites...

Je ne suis pas un ascète. Je suis optimiste quant à la nature humaine. Le désir est l’essence de l’homme, c’est pourquoi nos désirs sont fondamentalement bons (à condition de ne pas les laisser nous gouverner). Je ne cherchais pas à savoir comment réprimer les passions et les désirs humains. Ce qui m’intéressait, c’était de comprendre si ces derniers nous orientaient vers le bonheur, ce dont je suis venu à douter. Mon objectif consistait donc à descendre du “manège hédoniste”, ainsi que le nomment les psychologues positifs.

Au moment où j’ai démarré le projet No Impact, un éditeur de magazine m’a, par hasard, commandé un article sur la psychologie du bonheur humain. Ce qui m’a donné l’opportunité de découvrir que les pionniers de la psychologie - dont Jung et Freud - avaient pour la plupart basé leurs études sur ce qui rendait les névrosés plus heureux, ou en tout cas moins névrotiques, et en avaient tiré des conclusions qu’ils pensaient valables pour tous.

Depuis une dizaine d’année, cependant, une nouvelle école - dite de la psychologie positive - se focalise sur les gens heureux plutôt que sur les malades mentaux. Partant du principe que les observations faites à propos des névropathes ne s’appliquent pas forcément à l’ensemble de la population, les psychologues positifs ne cherchent pas à nous rendre “normaux” en traitant nos dysfonctionnements, mais à nous rendre heureux en améliorant notre “normalité”. Disons que leur objectif est de nous faire passer de 0 à 5 plutôt que de -5 à 0.

Au moment où j’ai démarré le projet No Impact, un éditeur de magazine m’a, par hasard, commandé un article sur la psychologie du bonheur humain. Ce qui m’a donné l’opportunité de découvrir que les pionniers de la psychologie - dont Jung et Freud - avaient pour la plupart basé leurs études sur ce qui rendait les névrosés plus heureux, ou en tout cas moins névrotiques, et en avaient tiré des conclusions qu’ils pensaient valables pour tous.

Crédit photo : Jash Felise ©

Extrait du livre : No Impact Man
Auteur : Colin Beavan
Édition : 10-18
Prix conseillé : 8,40€

Réduire au maximum son empreinte environnementale. C’est le défi de Colin Beavan. Pas facile quand on vit en plein coeur de Manhattan avec femme et enfant, au 9e étage d’un building. Pourtant, pendant un an, ce sera sans ascenseur, sans réfrigérateur, sans climatiseur ni voiture !