En Crète, ces habitants détiennent le secret de la longévité
Dans les petits villages de Zoniana et Anogia dans les montagnes de Crète, les habitants sont réputés pour avoir beaucoup moins de maladies cardiovasculaires que la population moyenne. Mais il n’y a pas que ça : ils vivraient aussi plus longtemps.
Une étude scientifique réalisée par le Wellcome Trust Sanger Institute, le centre de recherche génomique de Cambridge (Royaume-Uni) et publiée dans Nature Communications a révélé le secret des villageois des montagnes de la région de Mylopotamos. Contrairement ce que l’on pourrait penser, ce dernier ne viendrait pas de leur régime alimentaire, mais bien d’un élément peu commun présent dans leur ADN.
L’ADN de plus de 3000 villageois étudiée
Les habitants des villages du Mont Ida (ou Psiloritis), d’Anogia, Zoniana ou encore Livadia sont connus pour avoir une espérance de vie plus longue tout en restant en bonne santé. Pourtant, leur régime alimentaire n’est pas des plus vertueux.
Des chercheurs ont alors étudiés l’ADN de plus de 3000 habitants de la région pour comprendre d’où venait le secret de leur longévité. Ils ont établi le profil d’environ 250 individus en séquençant leur génome entier. En réalité, la population possèderait une variante génétique qui protège le cœur.
Un régime alimentaire riche en graisses animales et en sucre
Fromage local, viande d’agneau… Les habitudes alimentaires des habitants des villages n’ont pourtant rien d’un régime méditerranéen constitué principalement de fruits et légumes. Il est plutôt riche en graisses saturées. Sur les 3000 habitants étudiés, près de 83% étaient en surpoids ou obèses. C’est un des éléments qui a le plus questionné les chercheurs pour comprendre la raison pour laquelle la population vivait plus longtemps alors qu’elle avait de mauvaises habitudes alimentaires.
Des chercheurs ont alors étudiés l’ADN de plus de 3000 habitants de la région pour comprendre d’où venait le secret de leur longévité. Ils ont établi le profil d’environ 250 individus en séquençant leur génome entier. En réalité, la population possèderait une variante génétique qui protège le cœur.
Une avancée scientifique
Cette découverte est aussi une caractéristique quasi unique retrouvée dans l’ADN de ces habitants des montagnes de Crète. Le seul individu possédant les mêmes gènes se trouve en Toscane, en Italie. Pour Eleftheria Zeggini, professeure au Wellcome Trust Sanger, “Nous avons découvert une variante génétique médicalement pertinente pour les traits liés aux maladies cardiovasculaires, la cause la plus fréquente de décès dans le monde".
Conclusion, si vous ne possédez pas ce super ADN, il vaut mieux manger bio et bouger comme ces habitants de ce petit village italien de centenaires !