À la ferme de la Bourdaisière, on cultive des plantes qui se protègent entre elles
En Indre-et-Loire, la ferme de la Bourdaisière a fait le pari de cultiver sans pesticide et de façon très peu mécanisée. Elle prône une agriculture plus respectueuse de l'environnement, qui contrairement aux idées reçues, peut être rentable : la permaculture.
Encore méconnue du grand public, la permaculture a pour objectif de produire quasi à la main une profusion de fruits et légumes sur une petite surface. Très peu mécanisé et en circuit-court, ce concept simple a séduit la ferme de la Bourdaisière.
Soutenu par Louis-Albert de Broglie - le prince jardinier qui cultive 700 variétés de tomates - Maxime de Rostolan coordonne le projet « Fermes d'avenir », dans la ferme du domaine de la Bourdaisière. Cette micro-ferme est le projet originel de l’association "Ferme d'Avenir" qui a pour objectif d’expérimenter, sur de petites surfaces, de la viabilité économique et écologique de techniques agroécologiques, comme la permaculture.
Installé sur une ancienne prairie, la ferme dispose de 14 000m2 de sols fertiles et d’une centaine d’espèces. Les plantes sont associées ensemble selon leurs vertus naturelles : certaines plantes attirent les insectes pollinisateurs tandis que d’autres ont un effet répulsif. La ferme vend des légumes sous forme de paniers, ou en vente directe, à des restaurateurs, à des maisons de retraite, aux des réseaux de magasins spécialisées. Elle accueille aussi des bénévoles en formation.