Biocoop vendra désormais des œufs qui ne tuent pas les poules
Réseau de magasins bio et engagés, Biocoop propose désormais à ses clients des œufs bio et éthiques : des œufs qui ne tuent pas les poules ! C’est l’entreprise Poulehouse qui est à l’origine du circuit d’élevage n’impliquant pas de souffrance animale.
On vous en avait parlé ici. En février dernier, trois jeunes défenseurs de la cause animale avaient lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank pour mettre en place un circuit d’élevage n’impliquant ni souffrance animale, ni abattage des poules. En effet, quel que soit le mode d’élevage (même bio), les poules pondeuses sont abattues après 18 mois d’existence (contre 6 ans d’espérance de vie voire même jusqu’à 10 ans).
Des œufs qui sauvent les poules
Dans ses circuits d’élevage, Poulehouse a donc choisi de laisser vivre ses poules en les rachetant aux éleveurs bio et en les envoyant en “maison de retraite”. La Maison des Poules est un refuge de 16 hectares situé dans le Limousin qui accueille ces gallinacées devenus en quelque sorte non-rentables pour les élevages et leur permet de pondre à leur rythme.
Les oeufs de Poulehouse seront vendus 6€ la boite de 6. Ce prix permet de rémunérer correctement les éleveurs qui s'engagent dans le projet et de financer la fin de vie des poules. Un prix deux à trois plus élevé que les œufs bio qui, apparemment, n'effraie pas certains consommateurs puisque la vente de ces oeufs a d'abord été testée dans plusieurs magasins bio parisiens. De plus, suite à la crise sanitaire liée au fipronil, les consommateurs se sont tournés vers des produits haut de gamme plutôt que de boycotter les œufs. Moins de quantité mais plus de qualité et d'éthique ? À vrai dire, on note un bémol concernant la question du broyage systématique des poussins mâles qui n'est pas résolue.
Les oeufs de Poulehouse seront vendus 6€ la boite de 6. Ce prix permet de rémunérer correctement les éleveurs qui s'engagent dans le projet et de financer la fin de vie des poules. Un prix deux à trois plus élevé que les œufs bio qui, apparemment, n'effraie pas certains consommateurs puisque la vente de ces oeufs a d'abord été testée dans plusieurs magasins bio parisiens. De plus, suite à la crise sanitaire liée au fipronil, les consommateurs se sont tournés vers des produits haut de gamme plutôt que de boycotter les œufs. Moins de quantité mais plus de qualité et d'éthique ? À vrai dire, on note un bémol concernant la question du broyage systématique des poussins mâles qui n'est pas résolue.