Les 10 commandements du parfait consommateur bio
C’est la rentrée et qui dit rentrée dit nouveaux objectifs ! Que vous soyez consommateur bio débutant ou expert, il y a toujours des domaines dans lesquels vous pouvez vous améliorer. Combien de commandements appliquez-vous ? Et si vous êtes déjà un consommateur (quasi) parfait, n’hésitez pas à convertir votre entourage pour construire ensemble un monde meilleur !
1. Je mange bio
Commençons par le commencement. Évidemment, on s’approvisionne en grandes surfaces, en magasins spécialisés et au mieux auprès des petits producteurs. Il suffit de repérer le label français AB ou la feuille verte du label européen pour les produits alimentaires. Il existe de nombreux labels dont le cahier des charges est plus exigeant comme Nature & Progrès ou Demeter. Si vous ou votre entourage débutez et que vous ne savez pas quoi privilégier, l’association américaine EWG et le Ministère de l’Agriculture des États-Unis publient, chaque année, une liste des « dirty dozen » (les douze fruits et légumes les plus contaminés) fruits et légumes : fraise, épinard, nectarines, pommes, pêches, cerises, raisins, céleri, tomates, poivrons, patates douces.
2. Je rejoins la famille des locavores
Par ailleurs, un quart des émissions de gaz à effets de serre d’un Français provient de son alimentation. Alors, on essaie de s’approvisionner le plus souvent auprès des petits producteurs à proximité de chez soi, c’est-à-dire, dans sa région : maraîchers, agriculteurs, éleveurs. On évite les aubergines italiennes, les tomates espagnoles, les kiwis australiens ou le quinoa des Andes, même lorsqu’ils sont bio. On sait faire pousser une importante variété de fruits et légumes sous nos latitudes. Et même du quinoa en Anjou ! On renoue ainsi avec les saveurs du terroir et on se rapproche de ceux qui nous nourrissent. Faire partie de la grande famille des locavores, c’est simple ! On se rend à la ferme à proximité de chez soi, au marché, on s’abonne à un panier de fruits et légumes de saison d’une AMAP ou d’un Jardin de Cocagne. On peut également s’abonner à la Ruche qui dit oui ! En plus de bénéficier de produits de qualité, on contribue au maintien de l’activité des paysans dans nos régions et à l’économie locale.
3. Je suis les saisons
Les fruits et légumes hors saison et importés du bout du monde consomment pour son transport 10 à 20 fois plus de gaz à effet de serre que ses cousins locaux. Manger des fruits et légumes hors saison encourage la culture sous serre, très gourmande en eau. Manger de saison, c’est reprendre contact avec la nature, retrouver la fraîcheur des aliments et le goût de fruits et légumes cueillis à maturité.
4. Je me régale de chocolat … équitable
Cela ne n’empêche pas de se régaler de produits exotiques : ananas, mangue, bananes, chocolat ou encore café. Dans ce cas, on privilégie le commerce équitable qui garantit une rémunération plus juste aux petits producteurs.
5. Je nage aux côtés des poissons
Thon, saumon, maquereau, sardines, les français sont friands de poisson et la France arrive au 5e rang des plus gros consommateurs européens. En raison de la surpêche, certaines espèces (une sur trois) comme le thon rouge, le saumon atlantique, la dorade ou le turbot. On opte donc en priorité pour du poisson certifié MSC et ASC, que l’on consomme avec modération. On varie également les espèces et on privilégie celles issues d’une pêche sélective. On se tourne également vers des petits poissons en milieu de chaîne alimentaire comme la sardine, l’anchois, le lieu ou le merlan.
6. Je sublime les épluchures
Rien ne se perd, tout se transforme … même vos épluchures de fruits et légumes ! Peau, trognon, pépins, noyaux, fanes, feuilles, tiges, il s’agit là de ne plus jeter des déchets qui - en réalité - n’en sont pas. Garder ses épluchures permet aussi d’enrichir sa cuisine, ses produits de beauté maison ou de multiplier ses astuces jardinage. Découvrez quelques recettes ici
7. Je bois de l’eau du robinet
En plus de générer des tonnes de déchets, l’eau en bouteille est jusqu’à 300 fois plus onéreuse que l’eau du robinet. En France, l’eau du robinet est extrêmement contrôlée. La quasi-totalité des Français peut donc boire sans crainte l'eau du robinet. Mais, certaines régions ont accès à des eaux polluées (pesticides, nitrates, plomb). L’association UFC-Que Choisir avait mis à disposition une carte interactive de la qualité de l’eau.
8. Je nettoie ma maison au naturel
La pollution intérieure est la première pollution à laquelle nous sommes exposés : émanations de produits chimiques, solvants, plastique, poussières, virus et bactéries. Pour ne pas surcharger notre air intérieur, on assainit sa maison au naturel ! Vinaigre blanc, citron, bicarbonate de soude, citron, huiles essentielles, terre de Sommières, savon noir, il existe une multitude de produits naturels pour remplacer les produits d’entretien, véritables bombes chimiques.
9. Je joue à l’apprenti chimiste en cosmétique
Au royaume des colorants synthétiques, des silicones, des huiles minérales, des parabens et des perturbateurs endocriniens, les produits d’hygiène et cosmétique du commerce sont un fabuleux cocktail de molécules néfastes pour notre organisme. Pour protéger notre santé, plusieurs choix s’offrent à nous : se tourner vers des produits certifiés Ecocert, Cosmebio, Natrue ou encore Slow Cosmétique, adopter une routine minimaliste avec des produits naturels (savon noir, huile d’argan, aloe vera) ou encore faire ses propres cosmétiques maison. Certains aliments pouvant même faire office de soin !
10. J'adopte le sac en tissu
Les sacs en plastique sont utilisés quelques minutes mais mettent des centaines d'années à se dégrader dans l’environnement ! Fini le sac en plastique donc, le parfait consommateur bio a toujours un sac en tissu pour faire ses courses, acheter son pain ou transporter son repas. Le panier en osier et le cabas roulants redeviennent tendances !