La chasse à courre relance le débat sur la condition animale
Un cerf abattu dans une propriété privée lors d’une chasse à courre suffit à réveiller le houleux débat d’une pratique ancestrale. Pétition, manifestations et intervention de l’Etat, la chasse à courre fait débat. Déjà bannie de plusieurs pays européens, la France est-elle la prochaine sur la liste ?
Un cerf abattu dans une propriété privée lors d’une chasse à courre suffit à réveiller le houleux débat d’une pratique ancestrale. Pétition, manifestations et intervention de l’Etat, la chasse à courre fait débat. Déjà bannie de plusieurs pays européens, la France est-elle la prochaine sur la liste ?
La chasse à courre ou “vénerie” est une pratique ancestrale de la chasse qui demeure en France depuis plusieurs siècles. Aujourd’hui, cette activité est encore très présente sur le territoire avec près de 400 équipages de veneurs. Cependant, les opposants à cette pratique commencent à s’élever en France pour la faire interdire. Celle-ci est d’ailleurs interdite dans plusieurs pays d’Europe, tels que l’Allemagne, la Belgique ou la Grande Bretagne.
La chasse, une pratique pointée du doigt
Une meute de chiens et des chasseurs montés sur leurs étalons, voilà la composition type d’un équipage de veneur. Leur objectif ; poursuivre un animal jusqu’à ce que ce dernier se fatigue, avant de l’abattre traditionnellement à l’arme blanche. Aujourd’hui pratiquée dans 69 départements français, une chasse à courre qui se déroulait dans l’Oise a dernièrement fait écho dans les médias. En effet, le 21 octobre dernier une vénerie avait mené un cerf à se réfugier dans une propriété privée avant d'y être abattu au fusil. À Compiègne, une manifestation contre la chasse à courre avait lieu le même jour et une seconde s’est tenue samedi dernier pour dénoncer la pratique. Suite à l’abattage de l’animal, Nicolas Hulot a d’ailleurs tenu à s’exprimer en jugeant cette activité “de pratique d’une autre époque”. Ce dernier a alors, par la même occasion, exprimé son intention d’engager en 2018 une réflexion sur la condition animale.
La condition animale au cœur du débat
Aujourd’hui, la fondation 30 millions d’amis a mis en ligne une pétition qui vise à mettre fin à la pratique de la chasse à courre. En effet, la fondation dénonce une pratique qu’elle qualifie de “cruelle” qui fait subir aux animaux un “stress important” suivi d’une “mort sanglante”. La pétition a donc pour objectif de faire abroger purement et simplement l’article L420-3 du Code de l’environnement. Pour cause, ce dernier ne qualifie pas l’abattage d’un animal aux abois ou mortellement blessé d’acte de chasse. Alors que le ministre de la Transition écologique parle de mettre sur la table les questions du bien-être animal en général, la chasse à courre peut être une des problématiques au cœur du débat.
La chasse, une pratique pointée du doigt
Une meute de chiens et des chasseurs montés sur leurs étalons, voilà la composition type d’un équipage de veneur. Leur objectif ; poursuivre un animal jusqu’à ce que ce dernier se fatigue, avant de l’abattre traditionnellement à l’arme blanche. Aujourd’hui pratiquée dans 69 départements français, une chasse à courre qui se déroulait dans l’Oise a dernièrement fait écho dans les médias. En effet, le 21 octobre dernier une vénerie avait mené un cerf à se réfugier dans une propriété privée avant d'y être abattu au fusil. À Compiègne, une manifestation contre la chasse à courre avait lieu le même jour et une seconde s’est tenue samedi dernier pour dénoncer la pratique. Suite à l’abattage de l’animal, Nicolas Hulot a d’ailleurs tenu à s’exprimer en jugeant cette activité “de pratique d’une autre époque”. Ce dernier a alors, par la même occasion, exprimé son intention d’engager en 2018 une réflexion sur la condition animale.