Oeliatec : une entreprise Bretonne qui détrône le Glyphosate

Oeliatec : une entreprise Bretonne qui détrône le Glyphosate
Oeliatec : une entreprise Bretonne qui détrône le Glyphosate
Par Olivia Cheval publié le
Rédactrice Web
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Remplacer les désherbants chimiques par de l’eau chaude, telle est l’invention écolo d’Oeliatec, une société bretonne à la destinée incroyable.

Après des années à vendre des produits phytosanitaires, Jean-Pierre Barre, patron de la société rennaise Oeliatec, a décidé de mettre de côté le chimique et de renouer avec le naturel.

Tout part d’un simple constat : nos grands-parents utilisaient le jus de cuisson des pommes de terre pour faire disparaître les mauvaises herbes. Pourquoi ne pas partir de ce simple procédé et le rendre plus fiable, plus pratique et plus efficace ? L’idée consiste donc à stocker de l’eau de pluie, la chauffer à 120°C puis de la pulvériser ensuite sur les mauvaises herbes.

Une méthode aussi efficace que le glyphosate ?

La technique d’Oeliatec est-elle aussi efficace que le glyphosate, le pesticide le plus utilisé au monde et classé « cancérigène probable » par l'OMS ? Pour le patron de l’entreprise rennaise, même si « aucune alternative ne l’est jamais totalement, la [sienne] est la plus efficace ». Pour éliminer les herbes les moins résistantes, trois passages annuels suffisent en moyenne.

Si au départ personne ne croyait à cette idée, force est de constater que Jean-Pierre Barre a eu le nez fin ! Aujourd’hui, Oeliatec fabrique une machine par jour, vendue aux collectivités et aux paysagistes de toute l’Europe ! Et cela n’est pas près de s’arrêter avec l’interdiction du glyphosate en France.

Une méthode aussi efficace que le glyphosate ?

La technique d’Oeliatec est-elle aussi efficace que le glyphosate, le pesticide le plus utilisé au monde et classé « cancérigène probable » par l'OMS ? Pour le patron de l’entreprise rennaise, même si « aucune alternative ne l’est jamais totalement, la [sienne] est la plus efficace ». Pour éliminer les herbes les moins résistantes, trois passages annuels suffisent en moyenne.