Trop de parabens dans les croquettes pour chiens et chats ?

Par Elodie-Elsy Moreau publié le
Rédactrice en chef
2465 lectures

A la maison, les produits chimiques font aussi des ravages sur nos fidèles compagnons. Une nouvelle étude américaine démontre que l’exposition des animaux de compagnie aux parabens, notamment par le biais de leur alimentation, augmente leur risque de contracter certaines maladies chroniques…

Diabète, maladies rénales ou encore hypothyroïdie… les chiens et chats passant la majeure partie de leurs journées en intérieur seraient plus susceptibles de développer des maladies chroniques. En cause : les produits chimiques présents dans leur environnement mais aussi dans leur alimentation. C’est en tout cas le constat dressé par une équipe de chercheurs de la State University of New York aux Etats-Unis et de la King Abdulaziz University en Arabie Saoudite. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue médicale Environmental Science & Technology.


Selon eux, l’exposition à  "un large éventail de produits chimiques présents dans l'environnement intérieur et l'augmentation concomitante des maladies non infectieuses chez ces animaux de compagnie est préoccupante".

60 références d’aliments pour animaux passées au crible

Les parabens sont des composés classés perturbateurs endocriniens (PE) pouvant potentiellement interférer avec les hormones, et affecter les systèmes reproductifs et neurologiques. Si de précédentes études avaient déjà évalué les effets de certains perturbateurs endocriniens comme les métaux lourds et le bisphénol A dans les aliments pour animaux de compagnie, les recherches sur le paraben n’avaient pas encore été approfondies. Les scientifiques se sont donc concentrés sur ce conservateur, présent dans certains produits cosmétiques et pharmaceutiques mais également dans l’alimentaire.
Pour mener à bien leur étude, les chercheurs ont calculé le taux de parabens d’environ 60 références d’aliments pour chats et chiens disponibles dans le commerce. Dans un second temps, ils ont évalué le taux de produits chimiques dans des échantillons d'urine d’une soixantaine d’animaux domestiques.

Forte teneur en parabens dans les croquettes

"Les parabens, en particulier le méthylparabène (MeP), et leurs métabolites ont été trouvés dans tous les échantillons d'aliments pour animaux domestiques et d'urine", indiquent les chercheurs. D’après leurs résultats, les aliments secs de type croquettes contiennent des niveaux plus élevés de parabens que les pâtées ou autres aliments humides. De plus, les aliments pour chats ont des concentrations plus élevées en parabens que les aliments pour chiens.

D’autres sources de contamination chez le chien

A la différence des chats, pour lesquels la majorité de l’exposition aux parabens est liée au régime alimentaire, d'autres sources ont été trouvées chez les chiens. L’environnement intérieur jouerait donc un rôle primordial. Assainir sa maison a donc du bon pour tous les membres de la famille et nos fidèles compagnons. D’ailleurs, devrons-nous aussi les mettre au bio ? Certaines marques d’aliments pour animaux ont eu du flair en se lançant déjà sur ce créneau en plein développement.

 

 

Sonia Sae, la blogueuse qui impose son régime végan à son fennec

Se soucier de l’alimentation de nos animaux à quatre pattes est importante, mais gare aux dérives ! Cette semaine, le site The Independant relaie l’histoire de Sonia Sae, une blogueuse espagnole activiste, dans le viseur des défenseurs des animaux. Cette dernière a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux après la publication de photos de son fennec, qu’elle a adopté en 2014. Végane, l’influenceuse a décidé de faire suivre son régime à son petit renard. Elle le nourrirait uniquement à base d’une alimentation végane pour chats. Seul problème : le fennec est surtout carnivore. Les followers de Sonia Sae n’ont pas manqué de réagir en observant la perte de poids de l’animal. Celui-ci est d’ailleurs devenu en partie aveugle. De son côté, la blogueuse, qui a privatisé son compte Instagram dans la foulée, se défend d’avoir mis en péril la vie de son fennec. Elle a expliqué ce 10 mars que les photos dataient de plusieurs années au moment où "Jumanji faisait une allergie au pollen". Pour autant, une pétition, qui compte aujourd’hui plus de 12 000 signatures, a été lancée par les internautes pour demander à ce qu’on lui retire son fennec si elle ne change pas son régime alimentaire.