Lait bio : l’offre trop insuffisante pour satisfaire la demande ?
Dans un communiqué de presse commun, la FNAB et Lait Bio de France appellent les producteurs conventionnels à se convertir à l’agriculture biologique afin de répondre à la demande croissante.
Selon les experts du secteur, la filière laitière bio doit se consolider rapidement. Si depuis 2015, de nombreux producteurs de lait ont converti leur exploitation en bio, cela ne suffit plus à répondre à l’offre actuelle et future. C’est le constat dressé par la FNAB* et Lait bio de France, réunissant associations et organisations de producteurs. Dans un communiqué, publié la semaine dernière, ils appellent les éleveurs conventionnels à passer à la production bio pour satisfaire les besoins des consommateurs.
62 millions de litres de lait bio récoltés en décembre dernier
Décembre 2017 a été un mois record avec près de 62 millions de litres de lait bio collectés. Cela représente une hausse de 43 % par rapport à l’année 2016. Et à l’avenir, la demande devrait se maintenir, voire augmenter. "La demande des consommateurs en lait bio progresse mais la consommation ne peut évoluer qu’au rythme de la production. La demande réelle est donc certainement sous-estimée ! Les industriels qui investissent dans la transformation ne s’y trompent pas. De nouveaux acteurs économiques ainsi que des démarches de qualité arrivent sur le marché de la bio, preuve de son dynamisme et de leur confiance dans les débouchés", indique le communiqué.
Le prix n’est pas un frein
Les spécialistes du secteur constatent une augmentation de la consommation, "malgré une évolution positive des prix de vente".
"Nous, représentants des producteurs-rices bio et des associations et Organisations de Producteurs de lait bio, appelons à un flux de conversions continu et soutenu, pour répondre aux attentes de la société et engager la transformation de l’agriculture".
Le prix n’est pas un frein
Les spécialistes du secteur constatent une augmentation de la consommation, "malgré une évolution positive des prix de vente".
*Fédération nationale de l'Agriculture Biologique
Source : Communiqué de presse FNAB