Réduire ses apports caloriques pourrait prévenir les maladies liées à l'âge
Si diminuer ses apports caloriques est bénéfique pour la ligne, cela permettrait également de diminuer le stress oxydatif systémique, associé à certains troubles neurologiques liés à l'âge. C’est en tout cas le constat d’une nouvelle étude américaine.
Une étude américaine, menée par des chercheurs du Pennington Biomedical Research à Baton Rouge en Louisiane, montre que consommer moins de calories peut diminuer ce qu'on appelle le stress oxydatif systémique, associé aux troubles neurologiques liés à l'âge comme les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, ou le développement des cancers, du diabète ou d'autres maladies chroniques.
Pour dresser ce constat, les chercheurs ont suivi 53 individus sains, non obèses et âgés de 21 à 50 ans. Les participants de l'étude chez qui les apports caloriques ont été restreints et mesurés à l'aide de techniques dites " isotopiques", pour identifier les plus petites molécules ingérées, ont perdu près de 9 kg en moyenne sans objectif de perte de poids ni régime particulier.
Une amélioration de l'humeur et de la qualité de vie chez les participants a été trouvée et ce, sans effet secondaire du type "anémie, perte osseuse ou troubles menstruels", selon l'étude.
Les biomarqueurs du vieillissement améliorés
"Nous avons constaté que même les gens qui étaient déjà en bonne santé et minces pouvaient bénéficier d'un régime restreint en calories," explique le Dr Redman, auteur de l'étude. "Nous savons par des études précédentes chez l'animal que plus le mammifère est petit, plus son métabolisme est rapide et sa longévité réduite", poursuit le spécialiste. Autrement dit, un métabolisme plus lent serait plus performant pour retarder le vieillissement et augmenter la longévité même si d'autres facteurs biologiques, diététiques ou le rôle des antioxydants influencent le métabolisme, selon les auteurs de l'étude.
"Même si le nombre de volontaires était relativement faible et la durée de l'expérience courte dans le contexte d'une durée de vie humaine, les biomarqueurs du vieillissement ont été améliorés chez les participants à l'étude", indiquent les scientifiques.
Les biomarqueurs du vieillissement améliorés
"Nous avons constaté que même les gens qui étaient déjà en bonne santé et minces pouvaient bénéficier d'un régime restreint en calories," explique le Dr Redman, auteur de l'étude. "Nous savons par des études précédentes chez l'animal que plus le mammifère est petit, plus son métabolisme est rapide et sa longévité réduite", poursuit le spécialiste. Autrement dit, un métabolisme plus lent serait plus performant pour retarder le vieillissement et augmenter la longévité même si d'autres facteurs biologiques, diététiques ou le rôle des antioxydants influencent le métabolisme, selon les auteurs de l'étude.