Comment la consommation de kéfir permet de réduire l’hypertension
On prête de nombreuses vertus au kéfir, cette boisson gazeuse consommée depuis des millénaires dans le Caucase et prisée, aujourd’hui, par les consommateurs friands de super-aliments. Des chercheurs américains et brésiliens viennent de confirmer qu’en consommer régulièrement peut agir favorablement sur la pression artérielle. Explications.
Renforcement du système immunitaire, fortification du système biliaire ou encore amélioration de la flore intestinale… le kéfir, boisson composée d'eau, de lait ou de thé avec des probiotiques (de bonnes bactéries), est connu pour apporter de nombreux bienfaits. Si des études sont encore nécessaires pour prouver certains de ses bénéfices, une équipe de chercheurs de l'Université d'Auburn en Alabama, en collaboration avec l'Université de Vila Velha au Brésil, viennent de confirmer ses effets favorables sur la pression artérielle. Ces résultats ont été présentés le 25 avril dernier, lors de la réunion annuelle de l'American Physiological Society (APS) à San Diego.
Des recherches antérieures avaient montré qu'un déséquilibre du microbiote (l’ensemble des micro-organismes vivant de l'intestin) peut entraîner une pression artérielle élevée chez certaines personnes. Comme l’expliquent les chercheurs, les probiotiques - des suppléments de bactéries vivantes qui sont bénéfiques pour le système digestif - ont été trouvés pour abaisser la pression artérielle, mais les mécanismes permettant une telle action, étaient jusqu’ici mal connus. Ils ont donc étudié trois groupes de rats pour déterminer comment le kéfir réduit l'hypertension. Les rats du premiers groupe souffraient d'hypertension et ont été traités au kéfir. Ceux du deuxième groupe présentaient également de l’hypertension mais n'ont pas été traités. Enfin, un groupe témoin était composé de rats avec une tension artérielle normale n’ayant pas reçu de supplémentation.
Des résultats après deux mois de supplémentation en kéfir
Après neuf semaines de supplémentation en kéfir, le groupe traité présentait des taux plus faibles d'endotoxines (substances toxiques associées à une perturbation dans les cellules), une pression artérielle plus basse et une perméabilité intestinale améliorée par rapport au groupe non traité.
Si certaines substances peuvent passer à travers les intestins, les auteurs de l’étude soulignent qu’ils agissent généralement comme une barrière pour éloigner les bactéries nocives et autres substances potentiellement dangereuses. Selon eux, la supplémentation en kéfir a rétabli l'équilibre naturel de quatre bactéries différentes dans l'intestin et d'une enzyme dans le cerveau, essentielle au fonctionnement normal du système nerveux. En somme, les systèmes nerveux et digestif communiquent entre eux pour réduire l'hypertension.
Pour les scientifiques, leurs "données suggèrent que les mécanismes antihypertensifs, associés au kéfir, passent par la communication entre l'axe du cerveau et le microbiote pendant l'hypertension".
Des résultats après deux mois de supplémentation en kéfir
Après neuf semaines de supplémentation en kéfir, le groupe traité présentait des taux plus faibles d'endotoxines (substances toxiques associées à une perturbation dans les cellules), une pression artérielle plus basse et une perméabilité intestinale améliorée par rapport au groupe non traité.
Si certaines substances peuvent passer à travers les intestins, les auteurs de l’étude soulignent qu’ils agissent généralement comme une barrière pour éloigner les bactéries nocives et autres substances potentiellement dangereuses. Selon eux, la supplémentation en kéfir a rétabli l'équilibre naturel de quatre bactéries différentes dans l'intestin et d'une enzyme dans le cerveau, essentielle au fonctionnement normal du système nerveux. En somme, les systèmes nerveux et digestif communiquent entre eux pour réduire l'hypertension.
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