Les confiseurs français s'engagent à bannir le dioxyde de titane des bonbons
Les confiseurs français ont annoncé mardi leur engagement à bannir de leurs bonbons le dioxyde de titane ou E171, un additif alimentaire controversé, "dès que possible et au plus tard fin 2019".
En mai dernier, le gouvernement a annoncé la suspension "avant la fin de l'année" de l'utilisation du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules dans tous les produits alimentaires. Les confiseurs ont ainsi exprimé leur engagement mardi 19 juin, auprès du syndicat national de la confiserie, à trouver des solutions “très certainement avant la fin 2019”, a déclaré à l'AFP Florence Pradier, secrétaire générale des Confiseurs de France, lesquels ont signé une charte d'engagements. Le syndicat indique que 90 % de ses adhérents ont d'ores et déjà supprimé le dioxyde de titane, dont certains depuis plusieurs années. Mme Pradier a assuré que "les confiseurs s'adapteront aussi, si jamais il y a une réglementation qui intervient avant". Le gouvernement a toujours l'intention de supprimer ce produit sous forme de nanoparticules, plus susceptibles de pénétrer dans l'organisme par différentes voies (ingestion, inhalation, voie cutanée...).
Des nanoparticules favorisant les risques de cancer ?
En France, outre les bonbons, le E171 est notamment utilisé dans la production de desserts et crèmes glacées, de produits de boulangerie et pâtisserie, de biscuits, de gâteaux, de tablettes de chocolat, de desserts réfrigérés, etc., mais aussi de cosmétiques et de médicaments.
Il permet de blanchir ou d'intensifier la brillance des bonbons, de modifier la teinte d'autres colorants ou d'apporter de la texture aux yaourts. Après traitement, il se présente sous forme de poudre blanche contenant des particules de diverses tailles, dont des nanoparticules (moins de 100 nanomètres, soit 10.000 fois plus petit qu'un cheveu humain). Les produits cosmétiques l'utilisent pour blanchir (dentifrice), pour colorer (maquillage) ou pour ses propriétés d'absorption des rayons ultra-violets (crèmes solaires).
Sous l'impulsion de la France, qui a présenté quatre nouvelles études, la Commission européenne a demandé récemment à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) de se pencher sur l'opportunité d'une nouvelle évaluation. Son avis est attendu dans les prochaines semaines. L'une de ces études, publiée en 2017 par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), concluait que l'exposition chronique au E171 favorisait la croissance de lésions pré-cancéreuses chez le rat. Sans que ces résultats ne permettent de conclure sur ses effets sur l'homme ni de remettre en cause, "à ce stade", l'évaluation de l'EFSA, selon l'Anses.
Il permet de blanchir ou d'intensifier la brillance des bonbons, de modifier la teinte d'autres colorants ou d'apporter de la texture aux yaourts. Après traitement, il se présente sous forme de poudre blanche contenant des particules de diverses tailles, dont des nanoparticules (moins de 100 nanomètres, soit 10.000 fois plus petit qu'un cheveu humain). Les produits cosmétiques l'utilisent pour blanchir (dentifrice), pour colorer (maquillage) ou pour ses propriétés d'absorption des rayons ultra-violets (crèmes solaires).
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