Pollution à l'ozone : la vitesse maximale réduite de 20 km/h en Île-de-France
La préfecture de police de Paris a décidé hier que la circulation en Île-de-France, victime d'un épisode de pollution à l'ozone lié aux fortes chaleurs, serait réduite de 20km/h dès ce mardi 24 juillet. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes devront contourner l'agglomération parisienne.
Airparif (association de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France) a constaté lundi 23 juillet un taux de concentration à l'ozone qui atteint 200μg/m³, soit un dépassement du seuil d’information et de recommandation estimé à 180 μg/m³. Un nouveau dépassement qui pourrait atteindre entre 180 et 210μg/m³, est prévu ce mardi, a détaillé la préfecture de police dans un communiqué.
“Un épisode de pollution persistant”
"Ces deux jours consécutifs constituent un épisode de pollution persistant qui nécessite des mesures d'urgence graduées", selon la préfecture. Une réunion prévue ce 24 juillet entre des experts et des élus pourrait conduire, selon l'évolution de la situation, à la "mise en place éventuelle de la circulation différenciée", qui interdit la circulation des voitures les plus polluantes en fonction de leurs vignettes Crit'Air, obligatoires à Paris.
Outre la réduction de la vitesse et les restrictions de circulation pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes, la préfecture a demandé de réduire le fonctionnement des installations fixes des industries dont les émissions de Composés organiques volatils (COV) contribuent à l'épisode de pollution.
L’ozone : un polluant “secondaire” mais dangereux
La préfecture de Paris recommande également d'éviter “l'utilisation de produits à base de solvants (acétone, vernis, colles, peintures…)" et "insiste sur la nécessité de différer les déplacements en Ile-de-France ou privilégier le covoiturage et les transports en commun".
Polluant "secondaire", l'ozone se forme sous l'action d'un fort ensoleillement et de températures élevées par la combinaison de deux polluants : les COV, émis par des sources naturelles mais également par l'industrie, et les oxydes d'azote (principalement émis par le trafic routier).
L'ozone peut provoquer des irritations au niveau des yeux, des toux et des problèmes pulmonaires, surtout chez les enfants et les personnes asthmatiques.
L’ozone : un polluant “secondaire” mais dangereux
La préfecture de Paris recommande également d'éviter “l'utilisation de produits à base de solvants (acétone, vernis, colles, peintures…)" et "insiste sur la nécessité de différer les déplacements en Ile-de-France ou privilégier le covoiturage et les transports en commun".
Polluant "secondaire", l'ozone se forme sous l'action d'un fort ensoleillement et de températures élevées par la combinaison de deux polluants : les COV, émis par des sources naturelles mais également par l'industrie, et les oxydes d'azote (principalement émis par le trafic routier).
L'ozone peut provoquer des irritations au niveau des yeux, des toux et des problèmes pulmonaires, surtout chez les enfants et les personnes asthmatiques.