Conso : les Français gaspillent bien plus qu'ils ne l'imaginent
Près de 15 % des achats alimentaires des Français terminent à la poubelle, alors que ces derniers estiment à 5 % leur taux de gâchis, révèle une étude internationale Movinga, menée dans vingt pays auprès de 18.000 personnes.
En matière de produits alimentaires, avec 14 % de gâchis, les Français sont les plus grands gaspilleurs, derrière les Américains (24 %), les Canadiens (21 %), les Suisses (18 %) et les Anglais (15 %). Cette étude révèle que les consommateurs sous-estiment ce gaspillage. Les Américains se méprennent tout autant que les Français (5 %) sur leur réel taux de gaspillage puisqu'ils l'estiment à 9 %. Seule exception : la Suède. Les consommateurs pensent cumuler davantage de déchets alimentaires (10 %) qu'en réalité (8 %).
De même pour les vêtements
Le gaspillage touche d'autres secteurs que l'alimentation. Selon les Français, 55 % de leur garde-robe n'a pas été porté au cours des douze derniers mois. Pourtant, les chiffres officiels, qui valent pour référence dans cette analyse comparative menée auprès de 18.000 chefs de ménage, attestent qu'en réalité 68 % du dressing n'a pas été porté.
Mieux consommer et prendre conscience du gaspillage
Toutefois, à ce sujet, les Hexagonaux sont plus réalistes que leurs voisins. L'écart entre le véritable "gaspillage" du dressing et la perception qu'en ont les Belges s'établit par exemple à 62 %. Pour les Suisses et les Italiens, la différence se chiffre à 53 % chacun.
Au final, les Russes s'avèrent être les meilleurs évaluateurs de leur gaspillage, avec un écart estimation-réalité évalué à 3,3 %. La Suède se classe deuxième (9,33 %) et la France troisième (11,40 %). A l'inverse, les Suisses sont ceux qui se trompent le plus sur ce qu'ils consomment vraiment (26,33 %), devant les Canadiens (24 %) et les Belges (23,67%).
Mieux consommer et prendre conscience du gaspillage
Toutefois, à ce sujet, les Hexagonaux sont plus réalistes que leurs voisins. L'écart entre le véritable "gaspillage" du dressing et la perception qu'en ont les Belges s'établit par exemple à 62 %. Pour les Suisses et les Italiens, la différence se chiffre à 53 % chacun.
Au final, les Russes s'avèrent être les meilleurs évaluateurs de leur gaspillage, avec un écart estimation-réalité évalué à 3,3 %. La Suède se classe deuxième (9,33 %) et la France troisième (11,40 %). A l'inverse, les Suisses sont ceux qui se trompent le plus sur ce qu'ils consomment vraiment (26,33 %), devant les Canadiens (24 %) et les Belges (23,67%).