Braderie de Lille 2018 : des tonnes de coquilles de moules transformées en carrelage
Avec la nouvelle édition de la braderie de Lille, les piles de coquilles de moules font leur grand retour. Mais pour la première fois de l’histoire, les coquilles vides connaîtront un autre destin. Au lieu de finir à la décharge, elles seront recyclées et transformées en carrelage made in Roubaix.
Avec plus de 8000 exposants d’antiquités et des centaines de tonnes de moules-frites servies au 2 millions de chineurs, la Braderie de Lille est l’un des événements incontournables de la ville. Clou du spectacle, cette année l’écologie est aussi de la partie !
Une initiative écolo mais coûteuse
Des amoncellement de moules jalonnent les rues de Lille lors de la plus grande braderie d’Europe. Mais cette année, pas question de laisser les coquilles vides sur le carreau. La municipalité prévoit de les transformer en dalles de carrelage. Une démarche écolo soutenue par l’entreprise nordiste EtNISI qui sera chargée de recycler les coquilles.
Cette société lilloise est spécialisée dans la fabrication de revêtements de sol et muraux à base de matières premières recyclées. Le fondateur de la start up, Espérance Fenzy, appelle les restaurants à faire le tri en amont : "La mairie va former les restaurateurs pour avoir un gisement le plus pur possible, avec le moins de couverts en plastiques et le moins de lingettes rinces-doigts mélangées aux coquilles." Bémol : nettoyer les coquilles demande un temps précieux à certains restaurateurs. Laurent, patron d’un restaurant à lillois dénonce une initiative coûteuse : "Pour que ce tas de moule soit propre, on payait du personnel pour retirer les frites, les plastiques et les papiers. Ça va être difficile de refaire le même principe parce qu'on va devoir repayer du personnel supplémentaire."
"Les tas de moules appartiennent au patrimoine de la Braderie de Lille”, affirme la ville dans un communiqué. Cette initiative serait le moyen idéal de “relancer cette tradition qui s'est estompée” et de renforcer la candidature de Lille au label de “capitale verte européenne”.
Cette société lilloise est spécialisée dans la fabrication de revêtements de sol et muraux à base de matières premières recyclées. Le fondateur de la start up, Espérance Fenzy, appelle les restaurants à faire le tri en amont : "La mairie va former les restaurateurs pour avoir un gisement le plus pur possible, avec le moins de couverts en plastiques et le moins de lingettes rinces-doigts mélangées aux coquilles." Bémol : nettoyer les coquilles demande un temps précieux à certains restaurateurs. Laurent, patron d’un restaurant à lillois dénonce une initiative coûteuse : "Pour que ce tas de moule soit propre, on payait du personnel pour retirer les frites, les plastiques et les papiers. Ça va être difficile de refaire le même principe parce qu'on va devoir repayer du personnel supplémentaire."