Detox : les erreurs à ne pas commettre après les fêtes

Detox et sport
Detox : les erreurs à ne pas commettre après les fêtes
Par AFP /Relaxnews publié le
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Après l'excès des fêtes, on peut très bien alléger son assiette et mettre son système digestif au repos sans pour autant jeûner ou se lancer dans des régimes drastiques au risque de fatiguer son système immunitaire en plein hiver.

Faut-il faire une cure détox après les agapes de Noël et du jour de l'an ? S'il s'agit de rééquilibrer son alimentation et éliminer les toxines accumulées pendant les fêtes, la réponse est oui, à condition d'identifier les bons choix.
Si, au contraire, vous êtes tentés par un régime drastique à base de jus et de soupes ou un jeûne complet de quelques jours, faites machine arrière : l'hiver est une période pendant laquelle nous avons besoin de carburant.
Le terme détox désigne avant tout aider le travail d'élimination naturelle de l'organisme via les émonctoires à savoir les organes comme le foie, les reins, les intestins, usines à dépolluer notre organisme.

Les meilleurs aliments detox de l'hiver 

En hiver, la nature nous propose des légumes racine (carotte, courge, betterave, navet, panais, céleri, topinambour) pour fournir de l'énergie via les glucides qu'ils contiennent et des légumes verts ( épinards, brocoli, choux, poireaux, etc.). C'est le moment de les ajouter cuits en masse dans l'assiette surtout après les fêtes pour augmenter ses apports en fibres et favoriser ainsi le travail des intestins.
Idéalement, les détox uniquement à base de liquides (soupes, jus de légumes, tisanes, etc.) ne doivent pas durer plus de deux jours. Les plantes comme l'artichaut, le chardon-marie, le romarin, le curcuma, le fenouil, le bouleau, le pissenlit, le radis noir, la reine-des-prés ou la fumeterre sont les plus efficaces pour digérer et drainer les déchets.
On peut très bien alléger son assiette sans pour autant jeûner au risque d'affaiblir son système immunitaire. En arrêtant de s'alimenter, la fatigue peut s'accompagner de crampes et de maux de tête causés par la perte de sels minéraux. Les premiers jours s'accompagnent d'une perte musculaire et osseuse et non de graisse, d'où le besoin de magnésium et de calcium.
Après des repas très riches, mieux vaut diminuer les portions de protéines animales pour éviter le sentiment de fatigue dû aux toxines accumulées. On évitera également le sucre, la junk food, le café et les cuissons au barbecue qui bloquent le travail des fameux émonctoires.

C'est quoi "le fasting" ?

Le jeûne par intermittence, une méthode en vogue venue des États-Unis, baptisée "fasting", consistant à ne pas manger pendant au moins 16 heures est une option intéressante. La méthode la plus simple est de ne rien consommer entre 21 heures et 13 heures le lendemain tout en réduisant ses apport caloriques : on vise une alimentation moins riche en glucides et plus riche en végétaux. Même si une légère fatigue peut se produire, aucune carence n'est à craindre.
Attention cependant à ne pas manger trop et mal aux deux repas autorisés.
Le jeune complet a, quant à lui, une visée plutôt curative dans le but d'améliorer les patients souffrant de diabète, d'obésité, de fibromyalgie, de maladies inflammatoires, de cholestérol ou encore de cancer comme l'ont montré plusieurs études.
Enfin on ne se lance pas dans un jeûne, y compris intermittent, sans avis médical, si l'on a des problèmes de santé parmi lesquels l'insuffisance rénale, des arythmies cardiaques, décollement de rétine, hyperthyroïdie, hypotension artérielle, troubles du comportement, troubles du comportement alimentaires (boulimie, anorexie).