Le café pour ralentir la progression du cancer de la prostate ?
Une équipe de chercheurs japonais a identifié deux composés naturellement présents dans le café pouvant ralentir la progression du cancer de la prostate. Les résultats de leurs recherches ont été présentés dimanche 17 mars lors du congrès de l'association européenne d'urologie, à Barcelone.
Le café comporte un mélange complexe de substances, dont certains permettraient de réduire les risques de cancer de la prostate comme l'a suggéré une étude italienne publiée dans la revue Cancer Epidemiology en 2017.
Les scientifiques qui ont dirigé cette nouvelle étude ont analysé les effets de six composés bioactifs du café en laboratoire. Les rongeurs ont ensuite été divisés en quatre groupes et reçu différents traitements à base de cafestol et de kahweol.
Des effets directs sur les tumeurs
Présents dans les huiles des grains de café arabica, ces deux composés ont démontré leur efficacité pour ralentir la croissance des cellules cancéreuses résistantes aux médicaments tels que le cabazitaxel, administré pour traiter les formes avancées du cancer de la prostate.
A l'issue de leurs observations, les chercheurs ont pu constater qu'une combinaison de cafestol et de kahweol permettait de réduire considérablement la progression des tumeurs chez les souris.
Des effets directs sur les tumeurs
Présents dans les huiles des grains de café arabica, ces deux composés ont démontré leur efficacité pour ralentir la croissance des cellules cancéreuses résistantes aux médicaments tels que le cabazitaxel, administré pour traiter les formes avancées du cancer de la prostate.
Des recherches complémentaires sont nécessaires
Ces découvertes semblent encourageantes pour traiter les patients résistants aux médicaments contre le cancer de la prostate, même si des recherches approfondies sur un échantillon plus large s'avèrent nécessaires avant de les appliquer aux humains.
"Ces résultats sont prometteurs mais ne doivent pas pousser les gens à changer leur consommation de café. Le café peut avoir des effets à la fois positifs et négatifs sur la santé humaine. Nous devons donc en apprendre davantage sur les mécanismes suggérés par ces résultats avant de procéder à des essais cliniques", conclut le Pr Iwamoto.