Sommeil : pourquoi les enfants s’endorment n’importe où et dans de drôles de positions ?

Sommeil : pourquoi les enfants s’endorment n’importe où et dans de drôles de positions ?
Sommeil : pourquoi les enfants s’endorment n’importe où et dans de drôles de positions ?
Par Elodie-Elsy Moreau publié le
Rédactrice en chef
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Alors qu’il faut souvent aux adultes un minimum de confort et du silence pour trouver le sommeil, les enfants, eux, arrivent à dormir à poings fermés quelle que soit la situation. Ce qui donne parfois des scènes loufoques et comiques…

A même le sol, sur leur chaise haute durant le repas, dans le charriot dans les allées du supermarché… peu importe l’endroit, les tout-petits arrivent à s’endormir. Parfois à notre grand étonnement ! Comment expliquer ce phénomène ? Une équipe de chercheurs a tenté de répondre à la question comme le rapporte Slate. Au total, 1000 parents d’enfants de moins de 5 ans ont été interrogés. Ils ont indiqué qu’ils retrouvaient souvent leur petit dernier endormi dans le panier pour chien, dans l’armoire et parfois, face cachée, dans son assiette !

Ces habitudes de sommeil étranges touchant les enfants d’âge préscolaire démontrent qu’ils ne manquent pas une occasion pour récupérer et recharger les batteries. Un porte-parole de l’émission britannique pour jeune public "In The Night Garden", de la chaîne BBC, qui a commandé la recherche avant le changement d’heure de dimanche, explique : "En tant que spécialistes de la télévision, nous savons, grâce à notre travail avec de très jeunes enfants, que leur corps se développe rapidement entre 0 et 5 ans. En peu de temps, ils apprennent à marcher, à parler et à socialiser, ce qui consomme beaucoup d’énergie. Il n’est donc pas surprenant que la fatigue apparaisse parfois dans des endroits assez inhabituels."

Derrière les rideaux ou dans les escaliers !

Parmi les endroits incongrus rapportés par les parents figuraient derrière les rideaux, à moitié dans le lit, dans les escaliers ou encore dans les toilettes. Certains bambins s’endorment même debout. Les trois quarts des parents ont admis immortaliser ce moment en prenant une photo ou une vidéo de leur progéniture. Des situations mémorables qu’ils n’hésitent pas à partager sur les réseaux sociaux. Malgré tout, lorsque cela arrive, six parents sur dix craignent que leur enfant ne dorme pas correctement surtout s’il n’a pas fait la sieste au cours de la journée. Car s’ils s’endorment n’importe où, les petits jouent parfois à la forte tête quand on leur demande d’aller au lit en journée ou le soir. Les parents sondés déclarent se battre avec les enfants pour les faire se coucher près de sept fois au cours du mois.

La routine du coucher 

Afin d’éviter ces désagréments et pour ne pas perturber le sommeil chez les jeunes enfants, ou encore augmenter leur agitation, les écrans sont à proscrire chez les moins de trois ans. Pour les plus grands, mieux vaut les éviter l’heure précédant le coucher. Pensez également à lire une histoire à votre bambin avant qu’il ne soit dans les bras de Morphée. Une étude américaine, publiée dans la revue scientifique Pediatrics, suggère que la pause lecture avant le coucher participe pleinement au développement socio-affectif des enfants. Autre routine à ne pas négliger : respecter un horaire de coucher régulier, pour son bien-être et ne pas perturber son rythme circadien.

Derrière les rideaux ou dans les escaliers !

Parmi les endroits incongrus rapportés par les parents figuraient derrière les rideaux, à moitié dans le lit, dans les escaliers ou encore dans les toilettes. Certains bambins s’endorment même debout. Les trois quarts des parents ont admis immortaliser ce moment en prenant une photo ou une vidéo de leur progéniture. Des situations mémorables qu’ils n’hésitent pas à partager sur les réseaux sociaux. Malgré tout, lorsque cela arrive, six parents sur dix craignent que leur enfant ne dorme pas correctement surtout s’il n’a pas fait la sieste au cours de la journée. Car s’ils s’endorment n’importe où, les petits jouent parfois à la forte tête quand on leur demande d’aller au lit en journée ou le soir. Les parents sondés déclarent se battre avec les enfants pour les faire se coucher près de sept fois au cours du mois.

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