Cancer du sein : un régime alimentaire sain pourrait réduire les risques de décès
Selon une nouvelle étude dont les résultats seront présentés en juin dans le cadre du congrès international d'oncologie (ASCO) aux Etats-Unis, les femmes atteintes d'un cancer du sein qui limitent les apports en calories dans leur régime alimentaire quotidien ont un taux de survie plus élevé que les autres.
Cette étude menée à grande échelle par le Women's Health Initiative de 1993 à 1998 a suivi 48.835 femmes ménopausées et âgées de 50 à 79 ans. Aucune d'entre elles n'était atteinte de cancer de sein au début de l'étude. Les participantes ont été réparties au hasard en deux groupes. Le premier avait pour objectif de ne pas consommer plus de 20 % des réserves en lipides (graisses) par jour, ainsi que de manger plus de fruits, de céréales et de légumes.
Un régime faible en matières grasses
Les chercheurs ont suivi les femmes pendant une période médiane de 19,6 ans. Près de 3.400 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués entre 1993 et 2013. Les femmes du groupe à faible teneur en gras devaient continuer leur régime alimentaire pendant 8,5 ans, bien que la plupart d'entre elles aient légèrement dépassé le seuil fixé de dépense de lipides (25 % au lieu de 20 %).
Si les différences s'avèrent peu significatives entre les deux groupes au cours des 8,5 premières années de régime, le suivi cumulatif à long terme de 19,6 ans montre en revanche un risque de décès après un cancer du sein inférieur de 21 % chez les femmes qui ont suivi un régime faible en matières grasses.
"Ces résultats fournissent les premières données probantes tirées d'essais cliniques randomisés indiquant qu'un changement alimentaire peut réduire le risque qu'une femme post-ménopausée meurt d'un cancer du sein", concluent les auteurs de l'étude.
Photo : © choja / Istock.com
Si les différences s'avèrent peu significatives entre les deux groupes au cours des 8,5 premières années de régime, le suivi cumulatif à long terme de 19,6 ans montre en revanche un risque de décès après un cancer du sein inférieur de 21 % chez les femmes qui ont suivi un régime faible en matières grasses.
"Ces résultats fournissent les premières données probantes tirées d'essais cliniques randomisés indiquant qu'un changement alimentaire peut réduire le risque qu'une femme post-ménopausée meurt d'un cancer du sein", concluent les auteurs de l'étude.