Lapins destinés à la boucherie : la vidéo choc de L214 dans un élevage des Deux-Sèvres

Lapins destinés à la boucherie : la vidéo choc de L214 dans un élevage des Deux-Sèvres
Lapins destinés à la boucherie : la vidéo choc de L214 dans un élevage des Deux-Sèvres
Par Elodie-Elsy Moreau publié le
Rédactrice en chef
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Animaux blessés, éborgnés, empilés les uns sur les autres, parfois même aux côtés de leurs congénères morts... dans une nouvelle vidéo, L214 dénonce l’atrocité des conditions d’élevage de lapins destinés à la boucherie.

La viande de lapin est de moins en moins consommée en France. Toutefois, près 30 millions de lapins ont été destinés à la boucherie en 2017. Et les conditions d’élevage font parfois froid dans le dos. L'association de défense des animaux L214 a publié une nouvelle vidéo (disponible ici), réalisée dans une exploitation de la commune de Nueil-les-Aubiers, dans les Deux-Sèvres, qui est, selon elle, représentative de la filière cunicole en France. Comme elle l’indique, "près de 100 % des lapins sont élevés en cage". Les images ont de quoi choquer. Animaux blessés, éborgnés, empilés les uns sur les autres, parfois même aux côtés de leurs congénères morts... les lapins vivent dans des cages au sol grillagé et se blessent fréquemment. "Ils ont à peine plus qu’une feuille A5 comme espace chacun ! Certains meurent de ces conditions et n'atteindront pas l'âge de deux mois et demi – âge auquel les survivants iront à l'abattoir", déplore l’association.

Des animaux bourrés d’antibiotiques

Plusieurs emballages de médicaments, parfois périmés, apparaissent çà et là. Ceux-ci sont administrés "en grande quantité" aux animaux pour "résister à ces conditions d'élevage". Il s’agit d’antibiotiques, de vaccins mais également d’hormones.

L214 appelle à agir "contre cet enfer en signant l'Initiative citoyenne européenne (ICE) exigeant l'interdiction des cages pour les animaux d'élevage", dont l’échéance est fixée au 11 septembre prochain. "Plus le nombre de signatures sera important, plus nous aurons de chances que nos revendications soient entendues par la Commission européenne" souligne-t-elle.  

Selon France Bleu, suite à la diffusion de ces images, le cuniculteur de l’exploitation concernée a porté plainte contre l'association pour intrusion.

 

Source(s):
  • Communiqué de presse L214